
La résurrection, une grande histoire
La résurrection désigne le fait de revenir à la vie après la mort. Effectivement, nous connaissons tous la résurrection du Christ, 3 jours après sa crucifixion. Les chrétiens célèbrent sa résurrection lors du dimanche de Pâques soit le 3 ème jour après le vendredi saint. Cet acte est essentiel vers le chemin de la rédemption. Le Christ par sa résurrection a racheté tout les pêchés des hommes.
Le concept de la résurrection existait dans l’antiquité égyptienne, sumérienne, phénicienne, etc soit bien avant le christianisme et bien évidemment le judaïsme. De ce fait, nous allons aborder les différentes légendes de résurrection. Bien que bon nombre d’entre nous vont penser que ce n’est justement que des histoires et des mythes. Néanmoins, il ne faut surtout pas oublier que malgré tout, certains faits de la bible est un mélange de nombreux mythes sumériens et égyptiens….
Les mythes anciens
La descente d’Inanna/Isthar aux Enfers

Entre le IIIe et Ier millénaire av J.C, la Descente d’Inanna aux Enfers est lue et récitée en langue sumérienne et akkadienne dans les plus grandes cités de la Mésopotamie au point de constituer un aspect majeur de la culture suméro-akkadienne. Il existe deux versions de cette légende:
- La version sumérienne : La descente d’Inanna est du à son envie d’étendre son pouvoir aux enfers
- La version akkadienne: La descente d’Inanna est motivée par son amour pour Tammuz/Dumuzi.
Ces 2 versions sont similaires à quelques passage près, la plus ancienne est la sumérienne. De ce fait, nous allons privilégier cette version.
Version sumérienne
Inanna/Isthar déesse de l’amour, la vie et la fertilité (fille de Sin/Nanna, dieu lune) décide de se rendre aux enfers “le pays sans retour”, où réside sa sœur et ennemie jurée Ereshkigal. Il est probable qu’elle soit motivée par une envie d’entendre son pourvoir jusqu’en enfer.
Quelque soit ses motivations, elle s’arme de ses sept “Me” (pouvoirs divins) afin de traverser les sept porte de ce royaume. Et avant de partir, elle informe Ninshubur (déesse messagère) des différents rites et lamentations qu’elle doit faire durant son absence. Et d’alerter les autres dieux si elle ne revient pas au bout de 3 jours.
Malheureusement pour elle, tout ne se passe pas comme prévue. Le portier des portes des enfers a avertis Ereshkigal , de l’arrivée de sa sœur. N’étant pas dupe, elle autorise Inanna a entrer et accompagné de du portier.
Les rites du passages des sept portes, l’obligent à retirer un vêtement ou un bijou. Suite à ses différents passages, Inanna se retrouve enfin devant sa sœur mais complètement nue.
Ereshkigal convoqua les sept juge des enfers, et décidèrent de condamner Inanna à rester aux enfers. Puis, Ereshkigal tue sa sœur et pend son cadavre à un clou.
Ne voyant pas la déesse revenir des enfers, Ninshubur alerta les dieux de sa disparition. Enlil ( le dieu et suprême) et Nanna (dieu lune, le père d’Inanna) refusent de l’aider car ils estiment qu’elle a eu tord de défier sa soeur. De ce fait, Ninshubur alerta Enki et celui ci accepta de l’aider. Il confectionne, à l’aide de la terre qui se trouve sous ses ongles, deux êtres asexués, le « kurgara », auquel il confie la « nourriture de vie », et le « galatura », auquel il confie le « breuvage de vie ». Il les envoie aux Enfers et afin de s’attirer la sympathie de la Reine.
Par la suite, Ereshkigal accepte donc d’offrir nourriture et boisson à ses nouveaux hôtes. Les deux êtres refusent l’offre et demandent plutôt le cadavre d’Inanna : « Offre-nous plutôt (disaient-ils) Le cadavre suspendu au clou ! ». Ensuite, ils versent sur le corps de la déesse la « nourriture de vie » et le « breuvage de vie » confiées par Enki et la ramènent ainsi à la vie. Mais, avant de remonter vers la Terre, Inanna est arrêtée par les juges des Enfers : si elle veut revenir sur terre et y rester, elle doit trouver un vivant pour la remplacer dans le monde d’En-bas.
Inanna remonte donc sur Terre le 3 ème jour, accompagnée de sept démons gardiens des Enfers afin de veiller sur ses recherches de substitut. La déesse et son escorte visitent la ville d’ Uruk Kubala « au grand Pommier du plat-pays de Kulaba » où réside son époux Dumuzi. Ce dernier l’accueille « confortablement installé sur une estrade majestueuse ». Inanna, furieuse de le voir aussi peu respectueux du deuil, dit aux démons de s’emparer de lui, et de l’emmener aux Enfers à sa place…
Le malheureux Dumuzi implora la reine des enfers d’alléger sa peine. Face à ses larmes, elle accepta que Dumuzi réside une partie de l’année enfer. Et le restant de l’année, il sera remplacé par sa soeur Geshtinanna
Mythologie égyptienne

Dès la Vème Dynastie, soit plus de 2500 ans avant notre ère, les égyptiens évoquent pour la première fois la résurrection de leur roi en l’associant à la renaissance de l’astre solaire.
La résurrection d’Osiris
Il y a plusieurs versions de la résurrection d’Osiris:
- Selon le Texte des Pyramides, Isis et Nephthys retrouvent le corps d’Osiris en pleine décomposition. Leurs parents, Geb et Nout parviennent à reconstituer les membres et Râ ordonne au cadavre de ressusciter. Désormais, Osiris “ne se corrompt, ni se décompose
- Un document datant du Moyen-Empire, la Stèle C 286 conservée au Musée du Louvre, Râ, ému par les lamentations d’Isis envoie Anubis pour procéder aux funérailles. Anubis rassemble les os détachés et les morceaux épars de la dépouille d’Osiris, les entoure de bandelettes, constituant ainsi “la première momie.” Osiris porte ainsi le nom de Ounen-Nefer, “l’Être perpétuellement beau“, c’est-à-dire protégé de la putréfaction.
- La troisième version rapportée par Plutarque fait allusion à certains textes égyptiens selon lesquels le coffre aurait dérivé jusqu’à Byblos, sur les côtes de Phénicie, où il est demeuré emprisonné entre les racines d’un éricacée. On notera que le culte d’Adonis, célébré à Byblos, s’apparente au culte osirien. Isis se rend à Byblos où le roi Malcandre lui restitue le coffre contenant les restes de son époux, qu’elle cache dans les marais de Bouto.
Au cours d’une chasse de nuit, Seth découvre le coffre qu’il fracture, découpe le corps en quatorze morceaux qui seront éparpillés dans le Nil. Isis recommence sa quête, parcourant le marais du Delta sur une barque de papyrus. Elle retrouvera, les uns après les autres, treize fragments du corps d’Osiris, à l’exception du phallus dévoré par le poisson oxyrhynque.
Aidée de sa sœur Nephthys, Isis va rassembler le corps d’Osiris pour lui insuffler le souffle de vie, et reconstituer le phallus en argile. Sur cette étincelle de vie, Isis transformée en milan se pose en battant des ailes sur le cadavre qui ressuscite aussitôt, permettant à Osiris de féconder son épouse et d’engendrer Horus.
La cosmogonie égyptienne: la vie et la mort
Les égyptiens pensaient que tout individu se composait de sept éléments: le corps, le nom, shout (ombre), le cœur, l’akh, le ba et le ka; certains de ces termes sont malaisés à appréhender car ces notions n’existent pas dans notre concept corps, âme et esprit.
Les termes de Akh, Ba et Ka désignent les composantes de la partie spirituelle des hommes:
-Le Akh: souvent traduit par « transfiguré » faute de mieux. Ce mot est apparenté à une racine égyptienne qui signifie “lumineux” ou “utile”. Pour matérialiser cette idée on utilisait le hiéroglyphe représentant un ibis à aigrette dont le plumage vert foncé avait des reflets métalliques. Ce principe lumineux et immortel faisait partie des éléments invisibles de la personnalité. Il est lié au principe de puissance créatrice utilisé en magie.
-le Ka: représente le double immatériel de l’être et incarne les forces vitales de chacun. Principe de vie immanente et indestructible qui est séparé du corps tout au cours de la vie terrestre et qui réintègre le mort pour en faire un dieu.

– le Ba: Représenté comme un oiseau à tête humaine, le ba est l’énergie de communication, de transformation et de déplacement de chaque personne. Il peut également apparaître sous l’aspect que souhaite prendre le défunt après sa mort pour faire “sa sortie au jour” .
Dès que la vie a quitté le corps, il importe de le soustraite à la décomposition (momification) pour que le Ba le reconnaisse, le réintègre et que le Ka lui insuffle le principe de vie.
Melquart, dieu de Tyr
Le nom de Melqart signifie “roi de la cité”. Son culte remonte au Xe siècle avant notre ère quand Hiram, le roi de Tyr, fait ériger un sanctuaire en son honneur et répand son culte.
La résurrection du dieu solaire Melkart, célébrée par le roi Hiram 1er, était donc une autre expression du dieu qui meurt et renaît. On le considérait aussi comme l’image du soleil, et, pour cette raison, une flamme éternelle était entretenue dans son temple; chaque année, des flammes d’un bûcher allumé en sa faveur, les prêtres faisaient échapper un aigle, symbole de l’année qui renaît de ses cendres.
Analyse et interprétation
Selon les différents mythes, nous pouvons constater que les civilisations sumérienne, akkadienne, assyrienne, babylonienne, phénicienne et hittite, croient que l’immortalité est réservée qu’aux dieux. Ces mythes sont également liés aux cycles des saisons de la nature, de la lune et ont un aspect ésotérique.
Cycle de vie
La descente de la déeese Inanna représente l’alternance des saisons.
Thorkild Jacobsen, un spécialiste de la littérature sumérienne suggère:
Le mythe forme une allégorie du cycle saisonnier de la mort et de la renaissance de la nature où le retour à la vie de chaque personnage dépend de la mort d’un autre. Après la mort de Dumuzi qui permet à Inanna de rester en vie, le personnage de Geshtinanna accepte de mourir afin de permettre à son frère de renaître.
Ce dernier incarne le grain d’orge qui sert à la confection de la bière (quand il n’est pas repris sous son aspect de berger) et sa sœur incarne le raisin dont le jus permet de faire le vin. Les deux dieux représentent chacun une boisson enivrante qui sont produites et mises en cave alternativement durant les périodes de l’année où leurs dieux sont respectivement aux Enfers.Quant à la première partie de la Descente d’Inanna aux Enfers, tout commence à la saison où les réserves de grains ne sont plus remplies par l’arrivage des récoltes et sont, par conséquent, lentement consommées sans être réapprovisionnées — comme le lent dépouillement de la déesse au passage des sept portes — jusqu’à ce qu’il ne reste plus que de la vieille viande sèche sur les clous avant le retour des nouvelles récoltes et le retour des eaux de l’Apsu, domaine appartenant au dieu Enki.
Thorkild Jacobsen, The Treasures of Darkness : A History of Mesopotamian Religion
Un autre fait intéressant est que la déesse Inanna ressuscite au bout du 3 jours comme le Christ. Comme je l’avais souligné dans l’article la lune, source de connaissance :
Dans l’antiquité, les nuits sans lune qui sont au nombre de 2 voire 3 jours, jouent un rôle significatif dans les rituels, ainsi que dans les légendes. Par exemple la résurrection de la déesse mésopotamienne Isthar/Inanna ) au bout du 3ème jours après sa descente aux enfers.
La résurrection du dieu solaire Melkart, célébrée par le roi Hiram 1er, sensiblement à l’époque de la Pâque juive, marquait le retour du printemps.
Interprétation ésotérique
Pour certains, il faut regarder au delà le la conception du cycle de saison de la descente des enfers mais l’aborder sur le plan spirituel.
La première partie du mythe souligne l’origine divine de l’âme et sa chute.
La seconde partie décrit son chemin de salut au moyen de la repentance, du baptême et de l’ascension graduelle vers la perfection originelle. En haut, dans le Ciel, l’âme est la chaste et sage “Fille de la Lune”, pure et innocente comme une fiancée voilée. Mélangée à la matière, cependant, elle perd peu à peu son caractère divin et devient une prostituée nue et pécheresse, semblable à “Ereshkigal, Reine des Enfers”.
La Déesse du mythe est ainsi une entité à deux faces. Sa descente représente le souffle de Dieu entrant dans la prison du corps; son ascension représente la prostituée repentante dont les prières obtiennent pardon et salut. Ce double rôle explique la figure mythologique contradictoire, qui combine l’image d’une vierge sainte avec celle d’une prostituée. Le mythe fonctionne à 2 niveaux: un premier, littéral, qui s’adresse à tous, et l’autre, allégorique, qui s’adresse aux initiés du culte d’Ishtar.
Les deux sont intrinsèquement liés et également importants pour comprendre le mythe. À un premier niveau superficiel, les Enfers du mythe sont une localité cosmique, le séjour des morts, mais au niveau allégorique, il s’agit du monde physique des humains compris comme une prison et comme la tombe de l’âme
L’héritage dans les religions judéo-chretiennes
Le concept de la résurrection a prit une grande place dans le judaïsme mais beaucoup plus dans les religions chrétienne.
Judaïsme
La réssurection
La conception de la résurrection dans le judaïsme est très condensé. En effet, dans le chapitre 23, verset 8 des Actes des Apôtres : “…Les Sadducéens disent qu’il n’y a point de résurrection, et qu’il n’existe ni ange ni esprit, tandis que les Pharisiens affirment les deux choses.”
Toutefois, les Nevi’im des Écritures hébraïques relatent la résurrection opérée par le prophète Élie sur le fils de la Veuve (1 Rois 17,22), par Élisée sur la Sunamite (2 Rois 4,34) ou par Élisée, après sa mort, sur un homme inconnu qui a touché son cadavre (2 Rois 13,21). En dehors de ces trois cas de résurrection individuelle, la Torah conserve plutôt en filigrane le thème de la rédemption collective,Téchouvah, qui doit, à la fin des temps, ressusciter le peuple élu.
Point commun avec l’Ancien Testament
(source: Wikipédia)
Selon l’historien des religions Daniel Faivre, il existe de nombreux points communs entre le Shéol des Hébreux et l’Irkalla akkadien tel qu’il est, entre autres, décrit dans la Descente d’Ishtar aux Enfers : les deux lieux sont de mornes terres souterraines, grises et poussiéreuses où demeurent les morts au cours d’une triste survie. En outre, les quelques traces subsistantes de la religion hébraïque ancienne laissent également apparaître quelques indications sur des divinités infernales : un couple Bélial-Sheol doté de prérogatives similaires à celles du couple suméro-akkadien Nergal-Ereshkigal. Plus tard, par syncrétisme, Nergal/Bélial devient un ange dechu et Ereshkigal/Shéol devient le lieu même des Enfers.
Dans le verset 2:8 du livre de Nahum de l’Ancien Testament le mot « dépouillée » (ou « mise à nu », dans la traduction de Louis Ségond) pourrait faire allusion au dépouillement de la déesse dans la Descente d’Ishtar aux Enfers. En recoupant le verset de la prophétie de Nahum avec des documents qui concernent la chute de Ninive en 612 av J.C, le bibliste Aron Pinker interprète le passage comme étant un appel désespéré des ninivites auprès d’Ishtar. Ceux-ci implorent la déesse de les sauver de l’attaque des babyloniens et des mèdes et provoquent sa descente aux Enfers par le déshabillage rituel de sa statue. Celle-ci, en remontant des Enfers avec son époux Tammuz, devrait sauver les habitants de la ville du désastre imminent.
« C’en est fait : elle est mise à nu, elle est emmenée ; ses servantes gémissent comme des colombes, et se frappent la poitrine. »
Nahum 2:8
Une autre interprétation de ces vers s’appuie plus sur le mot « déportée », « enlevée », « déplacée » (ou « emmenée », dans la traduction de Louis Segond) : l’exégète Mathias Delcor voit dans la déportation de la statue d’Ishtar, une simple marque de victoire que les envahisseurs de Ninive imposent à la ville vaincue ; le dépouillement de la statue de toutes ses richesses et le vol de cette dernière.
En ce qui concerne l’évocation des colombes, elle semble se référer à une formulation purement babylonienne voulant exprimer l’angoisse et la souffrance que ressentent les « servantes » d’Ishtar. Il n’est cependant pas impossible d’envisager la colombe comme un symbole de la déesse, mais celui-ci n’est pas formellement attesté en Babylonie. Par contre, il l’est bien en ce qui concerne la Palestine où la colombe est le symbole d’ Astarté (Isthar, Innana).
Quant à Dumuzi, il apparaît sous son nom akkadien « Tammuz » dans la Bible, dans le Livre d’Ezéchiel.
« Et il me conduisit à l’entrée de la porte de la maison de l’Éternel, du côté du septentrion. Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Tammuz. »
Ézéchiel 8:14
Religion chrétienne
Selon certains historiens, le Nouveau Testament a repris ces thèmes, en mettant en évidence les résurrections individuelles opérées par Jésus : la fille de Jaïrus, chef de la synagogue (Matthieu 9,24 – Luc 8,49) ; une jeune fille (Marc 5,41) ; le fils de la Veuve (Luc 7,14) et Lazare (Jean 11,39).
D’autres sont le fait de Pierre qui ressuscite Thabita (Actes 9,39) et Paul pour Eutychus (Actes 20,11).
Mais pour l’Eglise, la résurrection est liée à la Passion de Jésus mis à mort sur la croix, enseveli et sorti du tombeau pour se montrer, vivant, à ses disciples (Matthieu 28,7 – Marc 16,9 – Luc 24,1 – Jean 20,14). Il s’agit là d’une démonstration forte de la puissance de Dieu qui accepte le sacrifice de son fils en rédempteur de l’humanité et qui montre au peuple des fidèles – et des incroyants – qu’il a réussi à vaincre les puissances de l’Enfer. Nous pouvons même dire tout comme la déesse Inanna/ Ishtar et Osiris….
Conclusion
Ce fut une chapitre assez long mais très enrichissant. Chacun est libre d’interpréter et de croire ce qu’il souhaite. Personnellement, à force de lire je suis devenu septique sur pas mal de chose dans la bible. Car il ne faut pas oublier que les écritures ont été écrite par les hommes avec leurs défauts. Néanmoins, je garde le message le plus important qui est Amour et Paix.
« Jésus a dit : « Que celui qui cherche ne cesse pas de chercher, jusqu’à ce qu’il trouve. Et quand il aura trouvé, il sera troublé ; quand il sera troublé, il sera émerveillé, et il régnera sur le Tout. » »
Évangile selon Thomas (non authentique selon l’Eglise.)
Sources:
–Wikipédia
-L’histoire commence à Sumer de Samuel Noah Kramer
-La mythologie égyptienne de Nadine Guilhou
-La bible
-La bible dévoilée de Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman
-Mythologica
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Du coup, je ne peux plus faire la sauvage qui disait awa 😅. Faut bien que j'ouvre un peu ma bouche afin de mieux partager car en verité notre transmission est orale.
À vendredi 🌺
Je ne pouvais plus hurler haut et fort qu'il fallait dédiaboliser nos pratiques ancestrales, renouer avec nos ancêtres, renouer avec notre histoire caribéenne, etc sans m'initier dans le vodu haïtien.
Même si je faisais un travail de pédagogie, je me sentais de moins en moins légitime car je n'étais pas intiée... oui j'avais un autel, etc mais je n'avais encore vécu le nannan des choses. Du concret, du palpable, bref man viv li !
Merci Manbo Rosmy de m'avoir permis d'accéder au grade d'hounsi. Prochaine étape Haïti mais man poko paré 😅. En tout cas avec du recul, c'est là que je comprends mieux le pourquoi du comment de mon cheminement.
Les signes étaient déjà là, c'est juste que je n'avais pas encore la connaissance pour les comprendre. À l'heure d'aujourd'hui, je ne peux pas dire que les lwa n'existent pas, awa ! Et je ne peux plus me cacher.
Ayibobo
Les susceptibles comme la plante marie honte, ne perdez pas votre temps à vous emporter en commentaire ou en DM. Mwen san fouté car de temps en temps, il faut savoir prendre du recul et accepter nos défauts pour mieux avancer. La vie paradisiaque sous les cocotiers est une illusion pour bon nombre d'entre nous. Oui oui, c'est une realité même si certains trompent les makrel avec l'audi ou en paradant dans les soirées.
Bien entendu, je vois de loin ceux qui vont dire ki sa nou pé fè ? Depuis le temps que les gens en parlent et c'est maintenant que tu te poses la question ? Srx ? Tu vas au sud de l'île sans y voir le problème ? Tjip !
Bref man té ni sa pou di zot. Moi même là je vais lâcher prise lors de ma retraite spirituelle tant souhaitée. En espérant, que mes aïeux pourront plus facilement venir me voir pour enfin me communiquer la recette du parfum attrape un job afin d'aider Math la galère 🥴.
PS : les témoignages sont réels, j'ai juste changé le nom de certains surtout celui de Sonia la DRH, an bwabwa ki la (ou pa kontan ? Mwen san fouté !)
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Les milans du voisinage m'ont rapporté le gros cancan entre un jeune homme et son beau-père suite à un hématome cérébral de la mère..
Les mauvaises langues disaient que c'était parceque la tête de brave femme tapait trop souvent blo contre la tête de lit 🤣. Pour sûr, malgré les saignement dans la calbèche et les avertissements du neurologue, la dame ne voulait surtout pas arrêter son commerce avec son jeune et vigoureux époux. Hanhan piès !
"Mourir dans l'évanouissement de félicité de koko et de langue est la meilleure mort tonnè !" Disait elle à ses copines sur le parvis de l'église.
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"Les Monsamy, les Manoutchy, les Pandrayen ou les Virassanin, tout ce peuple d’Indiens qui s’échinaient dans le nord du pays au profit des richissimes planteurs blancs, n’avaient plus souvenance de rien. La langue, les rites, les dieux, les chansons n’avaient été conservés que par une poignée de savants et de prêtres car en venant de ce côté-ci du monde, après avoir traversé deux océans, la mémoire n’était plus qu’un grand trou noir. Une souffrance insondable.
Et ici, dans ce pays-là, il avait fallu affronter de nouvelles épreuves. Le dur travail de la canne à sucre, le mépris des Blancs, le crachat des noirs, l’indifférence des mulâtres. […] Il avait fallu survivre dans toute cette dévalée de fléaux et le peuple indien, devenu couli, avait survécu. Il avait redressé la tête et demandait honneur et respect. […] »
Extrait du roman La Vierge du grand retour de Raphaël Confiant
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