
Uruk, une révolution urbaine 1/2
La maîtrise croissante de l’irrigation a permis de nourrir une population de plus en plus en nombreuse. Débute alors une organisation économique et sociale n’existant nulle part ailleurs au sud de la Mésopotamie. L’époque Uruk, du nom du site mésopotamien est une période qui s’étend sur un millier d’années environ (le IVe millénaire). Cette époque sera marquée par l’apparition des premières villes, de l’Etat et de la naissance de l’écriture.
Changement de densité démographique
L’époque Uruk débute vers -4000 av Jc , elle est dans la continuité de la culture Obeid. Mais subit un changement majeur démographique. En effet, selon les fouilles archéologiques dans le Sud de la Mésopotamie, on constate une augmentation de sites habités. Néanmoins, cette augmentation de densité peut avoir été influencée par des changements environnementaux. Par exemple une modification du débit du cours d’eau.
Le nombre d’implantations humaines présent dans le territoire diminue mais leur taille s’accroit. Cela suggère, une concentration progressive de la population pendant la première moitié du IIIe millénaire. Ce phénomène s’observe à Uruk et aussi au centre de la plaine à Nippur. L’apparition d’agglomération a eu des conséquences sur le plan social. En effet, l’émergence progressive d’une élite afin de gérer la cité et l’arrière-pays.
La révolution urbaine signifie une émergence d’une architecture monumentale, ainsi que l’apparition d’un centre d’agglomération. Afin de gérer ce centre, l’apparition de métiers non agricole, entraîna une hiérarchisation sociale. Et par la suite la création d’une cité-état pour gérer les productions agricoles.
« La première ville »
Dès la fin du IVe millénaire, on suppose qu’ Uruk recouvrait au moins 230 hectares , avant d’atteindre son apogée dans le premier tiers du IIIe millénaire. Cela suggère à peu près 10 000 habitants ou plus selon certains scientifiques. Il est possible qu’à l’origine, Uruk serait la résultante de regroupement de deux agglomérations proches mais distinctes (Uruk et Kullab). Séparées d’environ 500 mètres et toujours bien visibles au centre du site.
Dans le secteur Eanna (d’après le nom du temple d’Inanna/Ishtar qui s’y trouve aux périodes postérieures), des constructions furent entreprisessur plusieurs hectares. Les vestiges ont révélés une dizaine de grands bâtiments juxtaposés ou superposés. Ces vestiges permirent aux scientifiques de distinguer plusieurs phases de constructions (V,IVb puis IVa). Ainsi que des plans inhabituels et majestueux de plusieurs de ces édifices avec des nouvelles techniques de construction et de décoration.
Vestige du Temple Eanna
Tandis que à Kullab, on découvrit les vestiges du Temple blanc. En effet, les murs de ce sanctuaire étaient recouverts d’une fine couche de plâtre de gypse. Il était situé sur une haute plateforme haute de 13 m, aux parois en pente et décorées de saillants.
Proposition de reconstruction du Temple blanc
dues à l’institut d’archéologie de Berlin
Malheureusement, nous ne savons rien de l’organisation urbanistique d’Uruk à cette époque. L’archéologie n’a pas pu mettre en évidence des maisons ou quartiers d’habitation hormis ces édifices monumentaux.
On suppose que ces édifices étaient des lieux de culte. Du fait qu’aux périodes suivantes, le site de l’Eanna deviendra un secteur dédié à la déesse Inanna, puis le site du temple blanc était consacré au dieu An. Mais selon certains chercheurs, ces temples servaient de centre politique, administratif et religieux. Sans trop distinguer les usages religieux ou autres.
D’autre fouilles hors Mésopomie Sud, suggèrent que la diffusion de la culture d’Uruk fut rapide (Eridu ou à Tell).
Sources:
-Wikipédia
-La Mésopotamie de Bertrand Lafont, Aline Tenu, Francis Joannès et Phillippe Clancier
-Le musée du Louvre
Uruk, une révolution urbaine 2/2
L’évolution de la maîtrise
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