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Les religions traditionnelles africaines 3/3


Après avoir abordé le culte de l’ancêtre et les mythes de la création, nous allons explorer d’autres dogmes des religions traditionnelles africaines.

Les esprits

Les esprits des ancêtres ont une grande place dans les croyances, il peut également être redouté par les vivants. Mais il y’a également les génies qui peuvent être bénéfiques ou néfastes. Selon les croyances, ils peuvent prendre l’apparence d’un animal. Par exemple chez les Sereer, ils peuvent prendre l’apparence d’un serpent ou de varans. Tandis que chez les Lébou, ils prennent l’apparence d’un chat. De ce fait, il est interdit de tuer les réincarnations des génies en animal. Ils peuvent également prendre l’apparence humaine. On peut les rencontrer dans la brousse, les lieux de culte où même en rêve.

L’Être suprême

Les religions traditionnelles sont basées sur l’existence d’un Être suprême. Cet Être suprême crée et gouverne l’ensemble de l’Univers. Selon les croyances, il peut avoir plusieurs apparences et nommer différemment :

Chez les Dogon, Amma le Dieu est un serpent.

Pour les Yoruba, la divinité majeure est Olorun, ou Olodumaré. Dieu du Ciel qui règne sur 400 Orisha (divinités secondaires) et sur les esprits de la nature.

Tandis que chez les Baluba, Dieu est une force immatérielle possédant la plénitude de la vie. Continuant sans cesse à féconder, à vivifier et à protéger ses créatures. Voici un extrait d’une prière (Baluba du Kasai) d’invocation à Dieu (énoncée dans des circonstances diverses):

« Dieu des cieux, Seigneur Donne-moi force de vie, que je sois fort Donne-moi du bien être, Que j’épouse, que j’engendre Que j’élève des chèvres, des poules Que j’obtienne de l’argent, toutes sortes de biens, Que je sois florissant de santé et de vie, Mes filles, ce sont des filles venant de Dieu Mes fils sont ses enfants Tout ce que j’ai est sien Il est le Maître. Dieu, Être suprême Dieu, Maître de la terre Vous qui avez créé toutes chose. Moi ici présent, ce pourquoi je suis venu C’est pour obtenir force de vie. Qu’aucun animal sauvage ne me rencontre, Que la foudre ne me trouve Que le sorcier ne me voie, Que l’homme aux intentions mauvaises ne me regarde. »

Le dieu en Afrique est l’énergie initiale et unique qui s’est multiplié en imprégnant chaque élément de la création.

La mort

En Afrique, la mort n’a pas la même signification que le concept judéo-chrétien. La mort fait partie intégrante du cycle de vie. En effet, le défunt se réincarne dans sa famille en fonction de son statut d’ancêtre.

Le « karma » n’existe pas, comme chez les Bouddhisme. Au contraire, la nouvelle vie ne sera pas sanctionnée par rapport à la vie antérieure. Il n’existe pas de notion de Jugement dernier, ni même du Nirvana.
Ils admettent aussi, l’existence d’un second principe immatériel : l’âme vitale, recueillie après la mort par des rites spécifiques dans l’autel des ancêtres. Ces croyances concernant l’âme et l’au-delà sont diversifiées selon les ethnies et les continents.

De nombreux mythes expliquent l’origine de la mort. Le plus souvent par accident, un oubli, une négligence mais rarement une désobéissance de l’homme:
En effet, par exemple: les Zoulous racontent que le Créateur a envoyé Unwabu le caméléon dire aux humains qu’ils ne mourraient pas, tandis qu’Intulu, le lézard, était chargé de leur dire le contraire. Le caméléon traînassa en route, mais le lézard fonça tout droit et transmit son message en premier.

Néanmoins chez les Fang, le Dieu Zamba a une femme et une fille. Cette femme malgré sa défense, ira chercher l’Evus (dieu de la brousse et principe du mal) dans la forêt et le ramènera au village. Et avec lui la mort, et le départ de Zamba loin des hommes, les laissant en proie du règne d’Evus…

Sources:
-Introduction aux religion d’Afrique de Lilyan Kesteloot
-Texte sacrés d’Afrique Noire: choisis et présentés par Germaine Dierterlen. Préface d’Amadou Hampâté Bâ.
-Wikipédia
-Wikistike


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Un ancêtre est un défunt qui a eu les rites funéraires nécessaires pour accéder à l`ancestralité. Il est comme une étoile autonome qui va agir en retour pour le bien et la prospérité de sa descendance. Mais si ses yich ka foutè fè, rien ne l`oblige à agir. Surtout si sa descendance ne le capte même plus.

De ce fait, il va boire son petit thé d`atoumo et manger ses pop-corn en regardant la télénovela de notre vie. Tôt ou tard, an piti ké vini rélé`y...donc il patiente.

N`oubliez pas un ancêtre est autonome, i pa bizwen`w ankò pou fè zafè`y. Mais par compassion suite à la rupture de la transmission familiale pendant de nombreux siècles, i toujou ka fè dé twa bagay an soumsoum pou ba`w fòs-la. Dèlè zot ka di sé bondié...zansèt ka toufé mé yo ka fè`y.

Mais attention lorsque la conjecture est favorable pour la reconnaissance qu`ils méritent et qu`ils ne l`ont pas pour x raisons, alors là lè zot ké pliché yo pé ké vini rilévè`w ankò.

Rélé bondié pou wè. 

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