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La pierre et le sabre

Eiji Yoshikawa
Roman japonais
Parution en 1935

Le sabre perça l’air avec le bruit sec d’une corde d’arc, et un cri foudroyant remplit l’espace vide…
Un énorme soleil rouge jaillit en flammes au dessus du Higashiyama… Fasciné, vibrant de vie, Musashi le regardait monter…
Son sang parut sur le point de jaillir de ses pores. On eut dit le diable même, surgi de l’enfer.

Dans le Japon du XVIIème siècle (Shôgun), Miyamoto Musashi (anciennement Shimmen Takezô), jeune homme fougueux, n’aspire qu’à se battre. Recherché dans tout le pays après la bataille de Sekigahara, détesté par les siens, il est recueilli par un moine et n’a bientôt qu’un seul but : tendre à la perfection grâce à l’art du sabre. Il ira de combats en conquêtes à la recherche de la sagesse, épaulé par sa tendre Otsu.

Mon avis

La Pierre et le Sabre est le premier des deux volumes de ce roman basé sur l’histoire d’un célèbre escrimeur, Miyamoto Musashi (1584-1645) dont l’auteur Eiji Yoshikawa fit une figure nationale à travers un feuilleton paru entre 1935 et 1939 dans l’Asachi Shimbun. 

A la fois roman d’apprentissage et grande épopée dans le Japon médiéval, ce livre captivant offre dépaysement, aventure et réflexion.
C’est l’histoire de Musashi/Takezo, un jeune guerrier, une tête brûlée avide de combats sanglants. De retour à son village après une grande bataille perdue, il est “condamné” à mort pour des histoires d’amour et de famille. Il fait la rencontre du moine Takuan, et commence alors pour lui le long apprentissage de l’art du sabre, de la maîtrise de soi, de l’harmonie intérieure… et surtout la recherche de l’Eveil.

Au cours de sa longue (856 pages) quête, il est entouré d’un moine très sage mais irrévérencieux, d’une grand-mère vindicative, d’un apprenti fidèle mais imprévisible, d’une amoureuse très pure (et très souvent éplorée !), de samouraïs plus ou moins bien intentionnés, mais aussi d’artisans, de lettrés, de geishas, de villageois… bref, d’une multitude de personnages secondaires tour à tour attachants, agaçants ou désopilants.
L’histoire est rythmé par de nombreux combats, de cérémonies du thé, de voyages, de rencontres fortuites, d’enseignements semi-philosophique sur la Voie, de scènes de la vie quotidienne, de descriptions de paysages ou de tenues. Résultat : on ne s’ennuie pas !

Ce livre nous fait découvrir, à nous occidentaux, deux grands thèmes : le Japon ancien et les arts martiaux et d’autre part par l’omniprésence de la guerre, du combat, du sabre, du sang, des duels.
Le vrai point fort du livre, c’est de nous ouvrir les yeux sur la culture et les valeurs japonaises : sens de l’honneur, maîtrise de soi, volonté de se perfectionner…

Tome 2 : La parfaite lumière


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