
L’Iboga, l’arbre miraculeux chez les Mistsogho
Au coeur des traditions spirituelles du Gabon se dresse un arbre mystérieux, le tabernanthe iboga, dont la racine contient un cocktail d’alcaloïdes. L‘iboga est un arbuste atteignant 1,5 m à 2 m, produisant des fleurs jaunâtres ou rosâtres, qui donnent des fruits à la chair sucrée ne contenant pas d’alcaloïdes psychoactifs.
L’écorce des racines de l’iboga est utilisée pour ses propriétés stimulantes à faible dose et pour ses propriétés hallucinogènes à doses plus élevées notamment dans des rituels d’initiation.

Le Bwiti est un rite initiatique originaire des populations Mitsogho et Gapinzi du Gabon central. Le Bwiti est aujourd’hui largement répandu au Gabon, aussi bien parmi les populations du sud du pays que chez les fang du Nord, aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain. A travers les fang, le Bwiti s’est également diffusé en Guinée équatoriale et au sud Cameroun. Le Bwiti original ou Bwiti des Mitsogho apparut chez les Mitsogho lorsqu’ils atteignirent le territoire qui est actuellement le Gabon.

Les différents rituels
Chez les Mitsogho ( et les Bapinzi), le Bwiti est strictement réservé aux hommes. Les initiés sont considérés comme Maîtres et seuls gardiens du mystère de la connaissance visuelle de l’au-delà, qui leur a été donnée par l’iboga, ” l’arbre miraculeux “.
Cette initiation est indispensable pour la promotion sociale à l’intérieur de la tribu. L’iboga apporte la preuve visuelle, tactile et auditive de l’au-delà. “C’est l’iboga qui conditionne la pluralité des existences”. L’iboga supprime la notion de temps.
La branche originelle du rite initiatique parmi les Mitsogho est appelée Bwiti Dissumba. Il s’agit d’un rite de passage pubertaire, strictement masculin. Le Bwiti Dissumba s’appuie sur le culte des ancêtres. le Bwiti Misoko constitue une branche initiatique dérivée et postérieure au Dissumba.
Le Bwiti Misoko possède une fonction avant tout thérapeutique (rite d’affliction) : le néophyte choisit de se faire initier en cas d’infortune inexpliquée. Les initiés du Bwiti Misoko sont appelés les nganga-a-Misoko, ou plus simplement nganga. Ils ont une fonction de devins-guérisseurs. Contrairement au Bwiti Dissumba des Mitsogho et des Gapinzi, le Bwiti Misoko accepte souvent (et de plus en plus) les femmes en son sein.
Le Bwiti Misoko
Voici un résumé des étapes par lesquelles va passer le postulant à l’initiation qui arrive au Gabon :
La rencontre avec le nganga: comme dans tout système traditionnel, le postulant à l’initiation est présenté au devin-guérisseur-sorcier qu’est le nganga par un intermédiaire qui doit lui-même avoir été initié.
Le nganga va alors consulter l’invisible pour savoir comment agir avec le nouvel arrivant, mais il consultera aussi son groupe, et ce n’est qu’avec l’accord général qu’il acceptera d’initier l’arrivant.
Il n’est pas rare, qu’une fois sur place, rien ne se passe pour le voyageur qui s’était entendu au préalable avec un nganga par téléphone…
Si l’accord du nganga est obtenu, une longue palabre va suivre sur les termes de l’échange. Autrefois le postulant offrait une année de sa vie contre l’initiation, aujourd’hui on s’entend sur une somme d’argent et l’achat du bisièmu, liste des produits nécessaires à l’initiation.
Le nganga va alors commencer son enseignement en «parlant les secrets du Bwiti». Cette transmission a aussi son importance thérapeutique car, «guérir par le Bwiti», c’est avant tout saisir quelle est sa place dans le monde et donc être à même de concevoir ce monde selon le Bwiti.
Les préparatifs à la cérémonie sont nombreux : achats, organisation de la réunion du groupe bwitiste, consultations du ou des nganga, confession des fautes, soins dépuratifs, bains purificateurs, onctions, et levée des génies en forêt.
Pour la nuit du Bois sacré (le ngoze), le postulant est placé dans un lieu consacré (mulebi ou corps de garde) entouré du groupe qui doit le protéger de l’intervention d’esprits malveillants. Le groupe va pomper le Bwiti, appeler la connexion avec l’invisible par des chants et la musique, pendant que le futur initié avale le Bois sacré, muni d’un miroir qu’il doit fixer pour voir, d’un chasse-mouche pour éloigner les esprits importuns, etc.
Suivent des phases de vomissements, de possession, de visions et de prédictions. Le nganga continue de donner l’iboga jusqu’à avoir atteint le seuil de l’initiation : le moment où les visions sont suffisamment fluides pour que l’initié puisse se qualifier par son kombo, son identité véritable, auprès du groupe. Cette étape peut durer jusqu’à trois jours.
La dernière étape est l’edika, la sortie de cérémonie et la présentation au groupe. Elle comprend un processus de fermeture (la prise d’un antidote à l’iboga), de nombreuses bénédictions (protection du groupe) ainsi que la mise en place d’un lien sorcier censé protéger l’initié, mais aussi marquer son appartenance au groupe bwitiste. En théorie, l’edika a lieu dans la foulée de l’initiation, toutefois il faut souvent plusieurs jours au banzi pour se remettre et au nganga pour réunir le groupe et faire les préparatifs de la fête.
Le Bitwi Mitsogho
Chez les Mitsogho (et les Bapinzi), le Bwiti est strictement réservé aux hommes, et les initiés sont considérés comme Maîtres et seuls gardiens du mystère de la connaissance visuelle de l’au-delà qui leur a été donnée par l’iboga, “l’arbre miraculeux”. Cette initiation est indispensable pour la promotion sociale à l’intérieur de la tribu et tout individu incapable de rejoindre le Bwiti est strictement banni et est considéré par tout un chacun comme une femme.

L’iboga apporte la preuve visuelle, tactile et auditive de l’existence irréfutable de l’au-delà. A travers sa substance spirituelle inaltérable, l’homme appartient aux deux plans de l’existence, qu’il confond, ne sachant pas où la naissance et la mort commencent. La mort physique perd toute signification parce que ce n’est rien d’autre qu’une nouvelle vie, une autre existence. “C’est l’iboga qui conditionne la pluralité des existences”. L’iboga supprime la notion de temps; le présent, le passé et le futur fusionnent, et par l’absorption de l’iboga, l’homme retourne d’où il vient.
Pour être admis dans la société Bwiti, les candidats doivent subir une série d’épreuves ou rites de passage qui commencent dans un enclos strictement réservé aux initiés. Chaque candidat a une “mère”, qui est un vieil initié; c’est un homme qui s’assure que la cérémonie d’initiation est conduite selon les règles. La cérémonie consiste essentiellement dans l’ingestion de raclures de racines d’iboga (Tabernanthe iboga H.Bn var. noke et mbassoka).
Cette “manducation de l’iboga” est supervisée par la “mère” qui vérifie, constamment, le dosage de la drogue suivant les réactions physiologiques du candidat, qui doit prendre une grande quantité d’écorces de racines et de tiges de T. iboga. Cette manducation est précédée d’une abstinence sexuelle et alimentaire, durant une journée. Le rite est très strict et chaque manifestation a une grande valeur symbolique.
Apres le rituel, le candidat est devenu un initié en découvrant le Bwiti à travers une autre réalité, celle de l’autre vie, où l’on accéde à la fois par la mort physique et par la mort initiatrice. A travers le rêve éveillé, il entrevoit, dans le présent, le passé et le futur, son propre être, humain, immuable dans son essence spirituelle et vivant sur deux plans d’existence.
Conclusion
Aujourd’hui on constate que, par suite des influences étrangères et des changements socio-culturels au Gabon, l’importance du Bwiti en tant qu’institution éducative et disciplinaire diminue. Et qu’il est remplacé par les institutions d’Etat et ecclésiastiques.
En outre, le rôle du Bwiti en tant qu’organisateur des entreprises culturelles perd de sa valeur. Il est à prévoir qu’avec le temps disparaîtra aussi la croyance aux esprits bons et mauvais des forêts et des eaux, et avec elle s’éteindra également la peur de leur force maléfique.
Ces croyances transparaîtront encore seulement dans les contes et les chansons ainsi que sur les scènes théâtrales, évoquant un passé jadis riche de croyance originale.
Sources:
-Approche thérapeutique de la prise d’iboga dans l’initiation au Bwiti vécue par les occidentaux de Marion Laval-Jeante
–Le documentaire l’Iboga, les hommes du bois sacré
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Les contes et légendes font partie de notre tradition orale. Mais connaissons nous vraiment l'étendue des dégâts provoquée par la christianisation ? Il faudrait sans doute revisiter certains de nos contes...
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Petite introduction à notre médecine traditionnelle antillaise afin de valoriser notre héritage. Bien évidemment, cela peut différer selon les îles car les Antilles ne se résument pas qu'aux îles colonisées par la Fwans.
Si vous avez un lopin de terre, plantez et cessez de faire la guerre aux mauvaises herbes. Les mauvaise herbes comme ils disent sont essentiels dans notre pharmacopée !
Et si vous connaissez un guérisseur, tendez bien l'oreille pour enregistrer ses secrets pour que la transmission perdure. Notre avenir est dans notre jardin karayib !
Un grand merci aux travaux de Christiane Bougerol qui a enquêté sur nos us et coutumes afin de les préserver🌺.
Belle illustration de @confluence_art_storytale
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J'ai écrit ce texte il y a quelques mois quand j'ai commencé à apprendre les chansons de la prière dyo. Une longue et vibrante prière qui relate notre histoire avec son lot de souffrance mais aussi d'espoir.
On cherche ailleurs alors que tout est là devant nous et en nous. Sonjé, yo lé wè'w touni an tèt !
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Save the date !
Vous êtes de plus en plus nombreux à me reclamer un live pour expliquer mon parcours spirituel et surtout mon affinité avec le vodu haïtien.
Comme dit certains : pourquoi le vodu haïtien ? En 2023, les gens sont toujours choqués mais bon dapré yo hein 🤣.
Du coup, je ne peux plus faire la sauvage qui disait awa 😅. Faut bien que j'ouvre un peu ma bouche afin de mieux partager car en verité notre transmission est orale.
À vendredi 🌺
Je ne pouvais plus hurler haut et fort qu'il fallait dédiaboliser nos pratiques ancestrales, renouer avec nos ancêtres, renouer avec notre histoire caribéenne, etc sans m'initier dans le vodu haïtien.
Même si je faisais un travail de pédagogie, je me sentais de moins en moins légitime car je n'étais pas intiée... oui j'avais un autel, etc mais je n'avais encore vécu le nannan des choses. Du concret, du palpable, bref man viv li !
Merci Manbo Rosmy de m'avoir permis d'accéder au grade d'hounsi. Prochaine étape Haïti mais man poko paré 😅. En tout cas avec du recul, c'est là que je comprends mieux le pourquoi du comment de mon cheminement.
Les signes étaient déjà là, c'est juste que je n'avais pas encore la connaissance pour les comprendre. À l'heure d'aujourd'hui, je ne peux pas dire que les lwa n'existent pas, awa ! Et je ne peux plus me cacher.
Ayibobo
Les susceptibles comme la plante marie honte, ne perdez pas votre temps à vous emporter en commentaire ou en DM. Mwen san fouté car de temps en temps, il faut savoir prendre du recul et accepter nos défauts pour mieux avancer. La vie paradisiaque sous les cocotiers est une illusion pour bon nombre d'entre nous. Oui oui, c'est une realité même si certains trompent les makrel avec l'audi ou en paradant dans les soirées.
Bien entendu, je vois de loin ceux qui vont dire ki sa nou pé fè ? Depuis le temps que les gens en parlent et c'est maintenant que tu te poses la question ? Srx ? Tu vas au sud de l'île sans y voir le problème ? Tjip !
Bref man té ni sa pou di zot. Moi même là je vais lâcher prise lors de ma retraite spirituelle tant souhaitée. En espérant, que mes aïeux pourront plus facilement venir me voir pour enfin me communiquer la recette du parfum attrape un job afin d'aider Math la galère 🥴.
PS : les témoignages sont réels, j'ai juste changé le nom de certains surtout celui de Sonia la DRH, an bwabwa ki la (ou pa kontan ? Mwen san fouté !)
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Les milans du voisinage m'ont rapporté le gros cancan entre un jeune homme et son beau-père suite à un hématome cérébral de la mère..
Les mauvaises langues disaient que c'était parceque la tête de brave femme tapait trop souvent blo contre la tête de lit 🤣. Pour sûr, malgré les saignement dans la calbèche et les avertissements du neurologue, la dame ne voulait surtout pas arrêter son commerce avec son jeune et vigoureux époux. Hanhan piès !
"Mourir dans l'évanouissement de félicité de koko et de langue est la meilleure mort tonnè !" Disait elle à ses copines sur le parvis de l'église.
Pendant ce temps, le bruit dérangeait le sommeil du fils dans la chambre avoisinante qui malheureusement devait se battre entre une bande pas catholique ou un gwo pléré...
Sé mwen ki ka manjé lanbi manman'w disponible sur le site (lien dans ma bio) et en Podcast (Parole d'une commère caribéenne) sur Spotify, Soudcloud, Deezer, Amazon music.
Illustration bien comme il faut de @confluence_art_storytale
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Je vous souhaite de bonnes vacances de Carnaval 🥳.
Je vous donne rdv à partir du 6 mars, le temps pour moi de souffler un peu et de préparer bien comme il faut la suite de mes projets.
Le réapprovisionnement des livres surtout de Sé vis ki est en cours. En attendant vous pouvez réserver votre exemplaire en précommande sur le site (lien dans ma bio). Et même découvrir le pouvoir mystique des plantes, disponible en Pdf sur le site.
Prochain podcast : Sé mwen ki ka manjé lanbi manman'w
Prochain livre : Les mystères occultes des îles, deuxième partie
Et après plus de 4 ans, j'ai décidé de faire occasionnellement des lives sur instagram. Mais occasionnellement hein ! Faut que je me déride un peu 😅.
Bisous
@yummymq est une amoureuse d’écriture épicée qui s’est retrouvée dans le faitout des mots lors de sa rencontre avec la scène slam de l’île. Elle aime mettre son grain de sel dans l’expression de la sensualité, et du miel dans celle de la sexualité. Dans le présent ouvrage elle s’essayera à la romance en restant fidèle à son premier amour, Le slam.
Elle vous plongera donc sans aucune discrétion et lubrifiant dans les tourments d’amour et de passion de Mél. Comme des voyeurs vous partagerez sa soif du désir jouissif, mais aussi sa descente dans les abysses de la dépendance.
@heritage_des_iles est le rêve du poto mitan d'une famille. Une mère qui a su partager et transmettre sa passion pour les plantes et la terre à ses enfants. Maintenant ses héritiers ont pour mission de créer un rituel autour de la tisane pour vous faire profiter des vertus des plantes de la Caraïbe au quotidien. Sur leur site, il propose toute une gamme de tisanes péyi dont ma préférée la Tisane Peyi Kayali Merise (atoumo, menthe, basilic et merise).
Résultat ce dimanche . Bonne chance 🌺.
#jeuconcours
À travers un écrit, Jonathan Soubarapa pratiquant de l'hindouisme en Guadeloupe partage avec nous quelques bases sur sa spiritualité ainsi que son expérience personnelle.
Si vous êtes curieux de découvrir cette antique spiritualité du continent Indien qui mérite amplement notre attention, n'hésitez pas à lire : Quelques notions de l'hindouisme aux Antilles sur le site lafleurcurieuse.fr (lien dans ma bio).
"Les Monsamy, les Manoutchy, les Pandrayen ou les Virassanin, tout ce peuple d’Indiens qui s’échinaient dans le nord du pays au profit des richissimes planteurs blancs, n’avaient plus souvenance de rien. La langue, les rites, les dieux, les chansons n’avaient été conservés que par une poignée de savants et de prêtres car en venant de ce côté-ci du monde, après avoir traversé deux océans, la mémoire n’était plus qu’un grand trou noir. Une souffrance insondable.
Et ici, dans ce pays-là, il avait fallu affronter de nouvelles épreuves. Le dur travail de la canne à sucre, le mépris des Blancs, le crachat des noirs, l’indifférence des mulâtres. […] Il avait fallu survivre dans toute cette dévalée de fléaux et le peuple indien, devenu couli, avait survécu. Il avait redressé la tête et demandait honneur et respect. […] »
Extrait du roman La Vierge du grand retour de Raphaël Confiant
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