
Les Amérindiens d’Amérique du Nord 1/2
Les amérindiens sont communément nommés les “indiens” à cause de Christophe Colomb qui se croyait arrivés aux Indes.
Le peuplement du continent se fit par vague successive de peuples nomades provenant des steppes de l’Asie et traversant le détroit de Béring à pied, il y a 50 000 ans.
La trace la plus ancienne découverte est un crâne vieux de 23 600 ans avant J.C, dans les environs de Los Angeles. Néanmoins, ils existent d’autres hypothèses du peuplement du continent américain, notamment par le Groëland et Terre Neuve durant une période de glaciation, également par l’Océan Pacifique, d’île en île …
Les différentes migrations
L’Apparition des premières Nations en Amérique du Nord remonterait à plus de 20 000 ans. Vers 8 000 ans av J.C les glaciers qui reliaient les 2 continent commencèrent à reculer, la voie d’accès commença également à être immergé par la mer. De ce fait les amérindiens se vit couper de leurs continent d’origine.
Dans un premier temps, ils étaient confinés à l’Alaska et au Yukon à cause des glaciers. Ce n’est qu’à la fonte de ceci, que les amérindiens entamèrent le peuplement des Etats-Unis actuel. Les populations y développent une culture distincte les une des autres qui est adapté à l’environnement qui les entourent.

Par la suite de nouveaux arrivant arrivèrent au Nord de l’Amérique, d’origine asiatique qui se nomment les Inuit. Ces nomades qui vivent de pêche et de chasse s’installèrent dans l’extrême Nord. Néanmoins certaine communauté atteindront les environs du Québec vers 1 500 av J.C
La génétique et l’archéologie
Les travaux du généticien Douglas Wallace de l’Université de Californie à Irvine remettent largement en cause l’origine asiatique des premiers Américains ou Paléoaméricains. En s’intéressant à l’ADN mitochondrial des Amérindiens, il réussit à prouver :
– que le peuplement de l’Amérique s’est fait en plusieurs vagues migratoires dont la plus ancienne remonte selon les études archéologiques les plus récentes à 60 000 ans ;
– que ces migrations venaient d’Asie mais aussi d’Europe (type europoïde ou caucasien) ;
– qu’une origine australoïde (mélanésienne ou africaine) est constatée sur les squelettes découverts dans plusieurs sites préhistoriques d’Amérique du Sud (Brésil) et Centrale (Mexique).
Il y a de surprenantes similitudes entre la culture de Clovis au Nouveau Mexique (datée de 11 500/13 500 ans) et la culture des Solutréens qui occupaient la France et le nord de l’Espagne.
Le site de Cactus Hill en Virginie a livré des pointes comparables à celles des Solutréens et vieilles de 19 000 ans.
Selon les archéologues américains, Dennis Stanford et Bruce Bradley, les Solutréens seraient arrivés d’Europe il y a 25 000 ans, en empruntant un pont de glace formé sur l’Atlantique ou en suivant, sur de petits bateaux construits en peaux de bêtes, les côtes de l’ancien glacier qui recouvrait l’Atlantique nord.
En effet, des études révèlent qu’un marqueur européen est présent dans l’ADN de 25% de certaines populations amérindiennes (notamment les Ojibwa), ce qui est considérable.
De plus les ancêtres des Amérindiens auraient éliminé les précédents occupants, des australoïdes venus d’Australie en Amérique du Sud en traversant l’Océan Pacifique, pendant l’ère glaciaire, il y a environ 50 000 ans. Ne resterait de ces aborigènes que quelques descendants (métissés d’Indiens) en voie d’extinction en Terre de Feu.
Des noirs venus d’Afrique de l’Ouest auraient débarqué au Brésil.
75 crânes d’aspect australoïde (mélanésien ou africain), dont le crâne de Luzia, datés de 35 000 ans, ont été mis au jour au Brésil.
250 crânes et squelettes de Cerca Grande (Brésil), datés de 8 000 à 12 000 ans, ont la même morphologie australoïde que Luzia.
Les tribus
Les indiens appartiennent à 2200 idiomes différents,avec des langues, des usages et des coutumes spécifiques à chaque, contrairement à l’idées reçue que s’en font les blancs d’un indien “standard” qui ressemble beaucoup aux tribus des grandes plaines, tels les Sioux, abondamment représentés par le thème du western au cinéma.
C’est exactement pareil pour nous qui ne savons pas reconnaître la richesse des différentes ethnies africaines où asiatiques.

Le continent nord américain est subdivisé en 10 régions nommées ainsi :
La Grande Forêt, les Grandes Plaines, Le Sud-Est, le Sud-Ouest, le Grand Bassin, le Plateau, la Californie, la Côte Nord-Ouest, le Subarctique et l’Antarctique.
La Grande Forêt
Il existait une soixantaine de nations, avec une grande famille linguistique, les Algonquins, que l’on retrouve sur une vaste étendue du territoire, de Terre Neuve aux Rocheuses. Ils sont regroupés en 5 groupes principaux :
– A l’ouest, au pied des Montagnes Rocheuses, les Pieds Noirs, les Arapahos, les Cheyennes, les Shoshonis
– Au nord, les Chippewas et les Algonquins proprement dit,
– Au nord-est, les Waskapis, les Abenakis
– Au centre, les Menominees, les Sauks, Les Foxes, les Potowatomis
– A l’est, les Wampanagoas, les Massachussetts, les Delawares, les Shawnees
Il y avait d’autres nombreuses nations, du Canada à la région des grands lacs tels les Chippewas, les Hurons, les Crees, les Iroquois
Les Iroquois, du terme algonquin irinakhoiw,”vrais serpents” font partie de la ligue des 5 nations,avec les Cayugas, lesOnondagas, les Oneidas, les Mohawks, vivant en paix entre eux, mais en querelle perpétuelle avec d’autres tribus tels les Hurons, les Mahicans et les Eriés.
Les 2 prophètes Hiawatha et Denagawidah sont arrivés à convaincre les tribus d’arrêter les querelles fratricides, ce qui fît leur force.Ils prennent le monopole des fourrures qu’ils échangent aux blancs contres des armes à feu et des produits manufacturés.
Les Cheyennes
En 400 ans, les Cheyennes ont dû s’adapter à quatre modes de vie différents. Premièrement, ils vivaient dans les régions boisées de l’est et étaient un peuple sédentaire et agriculteur, plantant du maïs, des haricots et du riz sauvage.
Ensuite ils vécurent dans les actuels États du Minnesota et du Dakota du Sud, où ils continuèrent à cultiver et commencèrent à chasser le bison des Grandes Plaines. Lors de la troisième époque, les Cheyennes abandonnèrent leur style de vie sédentaire et cultivateur pour devenir une tribu des plaines à part entière. La dernière phase est celle de la réserve.
Les Cheyennes ont souvent été considérés comme les plus fiers et les plus braves parmi les Indiens des Plaines, peut-être seulement égalé au Crows. Les Cheyennes étaient connu pour la vertu et la beauté de leurs femmes.
La nation cheyenne a été l’une des tribus indiennes qui s’est battue avec le plus de courage et d’opiniâtreté pour protéger ses terres contre l’invasion blanche et sauvegarder son mode de vie.
Les Cheyennes sont des Algonquins originaires du sud des Grands Lacs. A la fin du XVIIè siècle, ils se déplacèrent vers l’Ouest, atteignant le Missouri. Les Arapahos, leurs alliés, suivirent la même route. Installés le long du Haut Missouri et de ses affluents, ils pratiquèrent l’agriculture autour de leurs villages.
Les Grandes Plaines
Vaste territoires qui couvre la partie méridionale des états canadiens d’Alberta, du Saskatchewan et du Minintoba à la zone côtière du Mexique. Limités à l’Est par la vallée du Mississipi et à l’ouest par les Montagnes Rocheuses. C’est la région du bison ou buffalo (25 à 30 millions au début du XIXème siècle et seulement un millier en 1900) qui poursuivaient leur migration vers l’ouest et le nord au printemps et vers l’est et le sud à l’automne.
Le bison fournissait l’alimentation et tous les matériaux nécessaires à la vie quotidienne : la chair était consommée fraîche ou séchée.
Le pemmican était préparé avec cette viande séchée, réduite en poudre et mélangée avec de la graisse, de la moelle et des baies.
-Avec la peau, les indiens confectionnaient des boucliers, des vêtements, des mocassins, des couvertures et servaient à recouvrir les tipis.
– Avec les os : des pelles, des manches de tomahawk, des arceaux de canot, des récipients, des grattoirs et les éclats comme pointes de flèche.
-Avec les cornes : ornement des coiffures des chamans, fabrication de certains arcs ou comme réserve à herbes.
-Avec les dents : petits outils.
-Avec la cervelle : assouplissement des peaux.
-Avec les sabots : colle pour durcir les boucliers.
-Avec la vessie : du pemmican.
-Avec les intestins : cordes des arcs.
-Avec la queue : chasse-mouche.
-Avec la bouse : combustible
En effet aucun gaspillage…
De nombreuse tribus vivaient sur ces territoires, tels que les Pieds Noirs, les Cheyennes, les Dakotas, les Arapahos, les Sioux, les Mandras, les Crows, les Pawnes, les Comanches, les Kiowas
Les Pieds Noirs
Les Blackfeets (Pieds Noirs) tirent leur nom de la couleur de leurs mocassins teints en noir. Dans leur langage, Siksika. Originaires des grandes plaines du nord-est canadien, ils commencèrent à voler des chevaux et une partie d’entre eux se déplacèrent vers le sud-ouest jusqu’au Montana. Toujours nomades, ils chassaient le bison et habitaient dans des tipies.

Guerriers très agressifs et pillards, ils étaient toujours en guerre contre les tribus voisines et les blancs. Ils étaient divisés en 3 nations du nord au sud : les Siksikas, les Kainahs et les Piegans. Leur organisation tribale, très bien organisée et hiérarchisée, comprenait une douzaine de sociétés de guerriers occupant différentes fonctions : ordre, police, organisateur des chasses aux bisons, sécurité des déplacements de la tribu, etc. Au bout de 4 ans, les plus aptes passaient à un grade supérieur et avaient droit de chanter et de danser et de suivre les rituels.
les Arapahos
Les Arapahos sont des Indiens des Plaines, bien qu’ils ne s’y soient installés qu’à la fin du XVIIè siècle, venant probablement du nord des Grands Lacs. Leur migration s’effectue aux côtés des Cheyennes avec lesquels ils ont, depuis un temps immémorial, noué des liens d’amitié très étroits. Arapahos et Cheyennes sont, avec les Blackfeet, les peuples de langue algonquine qui se sont avancés le plus loin vers l’ouest.
Le mot “arapaho” est peut-être d’origine caddo, signifiant “marchands”. Les Lakotas les appellent “Ciel Bleu” et les Cheyennes “Peuple des nuages”. Ils s’appellent eux-mêmes “Inuna-Ina” (Peuple de notre Parenté).
Les Arapahos (également appelés Arapahoes ou Gens de Vache en français) sont une tribu amérindienne qui vivait à l’époque de la colonisation européenne dans les plaines de l’est du Colorado et du Wyoming. Le peuple Arapaho comporte environ 5 000 individus. Ils étaient de proches alliés des Cheyennes et généralement des Sioux. Moins belliqueux que les Cheyennes, les Arapahos ont un caractère contemplatif, porté vers la spiritualité.
Le Sud Est
Le territoire était occupés par les Apaches, les Navajos, les Hopis, les Séminoles
Dans la région du Sud Est, des Appalaches à la Floride et du Texas, les sols sont fertiles, le climat chaud et humide. Les amérindiens étaient des agriculteurs sédentaires, avec 2 récoltes par an : maïs, cucurbitacés, tournesols. Au Golfe du Mexique : bananes, patates douces, cannes à sucre.
Au niveau l’habitat, les Creeks passaient l’été dans de longues maisons rectangulaire à pignon, crépies à la glaise, et l’hiver, dans des huttes coniques à demi souterraines. Les Séminoles et autres tribus sub-tropicale vivaient dans des huttes sans paroie, couvertes de palmes
Les Séminoles
Leur nom actuel est une déformation du mot Mvskoke (une langue Creek) simano-li, lui-même une adaptation de l’espagnol cimarrón, qui signifie « sauvage », « fuyard ».
La nation séminole a émergé au XVIIIe siècle ; elle était composée d’Indiens des actuels États de Géorgie, du Mississippi, de l’Alabama, et de Floride, le plus souvent issus de la nation Creek mais aussi d’Afro-américains fuyant l’esclavage de Géorgie (voir Séminoles noirs).
Tandis qu’environ 3 000 Séminoles étaient déportés à l’ouest du fleuve Mississippi, y compris la nation séminole de l’Oklahoma, qui s’est enrichie de nouveaux membres au cours du voyage, de 300 à 500 Séminoles sont restés et ont combattu dans et autour des Everglades en Floride.
1 500 soldats des États-Unis sont morts dans une suite de trois guerres contre les Séminoles de Floride mais aucun traité formel de paix ne leur ayant été imposé ou même proposé, ils ne se sont jamais rendus au gouvernement des États-Unis. C’est pourquoi, les Séminoles de Floride se nomment eux-mêmes « le peuple invaincu » .
Le Grand Bassin
La région est désertique et caillouteuse. Entourée de hautes montagnes, et disposant de maigres ressources. Néanmoins les tribus Shoshones, Utes, Paiutes ont put en tirer le meilleur partie que possible : araignées, fourmis, sauterelles, lézards, graines en tous genres et pignons de pin
Le Sud Ouest
Le Sud Ouest est une terre aride où l’érosion a creusé des mesas, des plaines de sable et des canyons vertigineux. Les Apaches, Navajos, Utes venus du nord ont remplacé les Anasazis, très riche civilisation avec des maisons cubiques en briques empilées les unes sur les autres, formant des pueblos (villages).
Le Plateau
Limité à l’est par les montagnes rocheuses, le Plateau comprend le sud de la Colombie Britannique et une grande partie des états de Washington, de l’Orégon, du Montana et de l’Idaho.
Au cœur des Montagnes Rocheuses, dans les vallées de la Colombia et de Deschutes, vivaient principalement les Chinooks qui s’adonnaient à deux activités principales : la pêche au saumon et le commerce, traditionnellement avec les Salishs, amérindiens de la côte. Cependant, d’autres peuples vivaient sur le Plateau : à l’est les Kootenais, Coeurs d’Alêne, Flatheads, Nez-Percés, Yakimas, Cayuses. Au centre, Shuswaps, Thompsons, Lakes, Sanpoils, Spokans qui vivaient entre eux.
De par la situation géographique isolée du Plateau, les blancs ne sont arrivés que tardivement.
La Californie
La région la plus hospitalière du continent nord-américain : climat chaud, sans excès, terre fertile et bien irriguée, gibier abondant, végétation riche et vairiée.
En limite du désert qui porte maintenant leur nom, vivaient les Mojaves: Cultivateurs (maïs, haricots, courges) qu’ils complétaient par la cueillette de baies, de figues, et aussi la pêche et la chasse aux lapins. Guerriers atlétiques, ils se battaient contre les Yumas, ce qui ne les empêchaient pas de pratiquer les échanges commerciaux.
Dans le sud, en bord de mer on trouvait les Tipaïs, les Luisenos, Chumahs, dont ces derniers excellaient à la pêche à la baleine, au dauphin et autres phoques, loutres de mer, à bord de pirogues calfeutrés de bitume.
Plus au nord, on y rencontrait des Yokuts, Miwoks, Costanoans qui vivaient dispersés dans des villages où la maison avaient la forme d’un cône ou d’un dône. Les amérindiennes étaient expertes en vannerie et toute ces tribus vivaient pacifiquement sous l’autorité du plus riche. Cette dignité pouvait être assumée par une femme.
La Côte Nord Ouest
Le territoire s’étend sur 2300 km de côtes, de l’Alaska et à l’Orégon et la Californie. Le monde amérindien est moins bien connu,par sa langue et culture très particulière.
Ces tribus seraient venus par la mer, de l’Alaska, ou peut être du Japon, du Kamtchatka, via les îles Kouriles et Aléoutiennes, portés par le courant. Traces retrouvées 10 000 ans av J.C.
Les amérindiens ( les Haidas, les Tsimshians, les Noottkas, les Chinooks,) tiraient toutes leurs ressources de la mer (phoques, loutres, dauphins, lions de mer, coquillages, oeufs d’oiseaux de mer) et de la forêt (matériaux constructions, artisanat,…) (chasse de cerfs, élans, ours, chêvres de montagne, castors, loutres, martres, marmottes, écureuils, rats musqués).
Toutes ces tribus furent en contact avec les blancs que tardivement : les premiers en 1741, furent les russes en expédition navale.
La Subarctique
Le territoire est composé de la plus grande partie du Canada et de l’Alaska.
A l’est, les Algonquins: Naskapis, Montagnais, Obijwas, Crees
A l’ouest, les Athabascans: Chipewyans, Yellowknives, Dogrids, Tahtas, Carriers, Kutchins, Tutchones, Koryukons, Tananas, etc
Du fait de la région très froide et pauvre, les Athabascans se déplacent par petites bandes à la recherche inlassable de nourriture. Ils sont de nature pacifiste. Il vivent dans des abris à demi enterrés, protégés par deux épaisseurs de peau.
L’Aire Arctique
Les habitants de l’Antartique sont principalement des Inuits qui sont proches par le langage des Yuit de Sibérie et des Kaalli du Groënland. La culture de Thulé (1000 ans de notre ère) voit l’apparition du oumiak (grande embarcation pour chasser la baleine), du kayak et du traîneau à chiens, avec l’intérêt principal orienté vers la chasse aux phoques.

Dans les années 1850, les Européens et les Américains commencèrent à apprécier la valeur commerciale des ressources fauniques de l’Arctique. L’industrie de la chasse à la baleine commerciale dans l’Atlantique nord, qui était basée en Grande-Bretagne et en Nouvelle-Angleterre, se lança dans une exploitation à grande échelle dans des eaux qui sont maintenant canadiennes, où des milliers de baleines furent tuées. Cette industrie embaucha des centaines d’Inuits pour travailler sur ses bateaux comme chasseurs et couturiers. Un large éventail et d’énormes quantités de biens manufacturés pénétrèrent la société inuite, des fusils et de la toile de tente aux baleinières en passant par la farine.
Mais en plus des biens manufacturés, les chasseurs de baleines apportaient avec eux des maladies contagieuses. Les Inuits ne possédaient aucune immunité naturelle pouvant les protéger de ces maladies, et des centaines, voire des milliers d’entre eux, moururent. La population inuite de l’ouest de l’Arctique canadien (les Inuvialuits) est passée d’environ 2000 à 2500 personnes en 1850 à 150 personnes en 1910.
Sources:
-Les Indiens d’Amérique du Nord de Robert Fauque
-Compilhistoire
-Peuples Amérindiens (site)
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La géomancie Afà est l`encyclopédie du Vodu comme la Torah l`est au Judaïsme. Le signe de votre Fa-destin vous donne un code de vie à travers ses mythes et ses allégories. Toute la littérature structurale du Vodu, les statuettes, les masques et autres représentations de divinités restent muettes. Il y a que la tradition orale, emmagasinée dans la memoires de nos Vieux, qui permet de donner un nom aux signes du Fa ou à les vocaliser.
Basile Goudabla Kligueh, docteur en lettre, anthropologue et prêtre vodu explore à travers son ouvrage les origines du Vodu ainsi que ses similitudes avec la Torah. Un livre riche et fascinant qui nous offre un autre regard sur notre héritage ancestral. Qu`on le veuille ou non, on nous a aussi volé notre identité spirituelle.
Les mystères occultes des îles, tome 2 est le recueil des témoignages de 2022 avec quelques explications.
Bonne chance 🙌🏼
#jeuconcours
Merci à l`abonnée avec qui j`ai eu un fou rire en me décrivant cette scène lorsque nous allons faire des bains en invoquants les esprits et la parole de Jézikri.Elle me disait :
"Non mais imagine le bordel dans le monde invisible. Genre il y a Jésus, Legba, Agwe etc en mode, les gars ! Qui y va han ? Les ancêtres répondent flemme tandis que Jezikri se dit merde ".
Est ce une critique ? Oui mais avec humour ! Moi aussi j`ai eu ma periode dans l`entre deux. Ki sa man ka fè ? Man té pè. Le chemin que j`ai choisi n`a pas été facile. Je doutais énormément mais au final ce fut formateur car maintenant je m`autorise à me faire confiance...
Le syncrétisme a toujours existé. Par exemple, le vodou haïtien est un syncrétisme de plusieurs spiritualités africaine avec la spiritualité taïnos. Maintenant faut il remettre en question un syncrétisme né de 4 siècles de lavage de cerveau ? À vous d`en juger.
Illustration de @rcrow_n 🤩
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Gary Victor @garyvictor7 est un talentueux écrivain haïtien que j`admire énormément. J`adore sa plume et son imagination débordante. D’ailleurs qui m`inspire lors de mon processus d`écriture. N`hesitez pas à plonger dans son univers sarcastique, cruel, envoûtant et plein de vie.
Jusqu`à maintenant je n`arrive pas à choisir mon ouvrage préféré. Mais je dois admettre que j`ai une faiblesse pour les cloches de la Brésilienne et le diable dans un thé à la citronnelle.
Si vous êtes à la Martinique, vous pouvez retrouver certains de ses livres à la librairie @la_boite_a_plumes au Diamant.
#litterature #littératurehaïtienne
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Quand un défunt vient vous voir faut pas oublier de se purifier après : bain de mer ou un bain de plante (sel, basilic et citron). C`est important pour nettoyer ce que le defunt à apporter. N`hesite pas non plus à brûler de l`encens.
Certains défunts demandent du rhum en libation...alors que bon nombre d`entre eux ont souffert dans une Distillerie. Sé an bagay man pa ka konprann ? Mais en soit l`alcool active, transmute quelque chose...c`est seulement le rhum qu`ils avaient connu. La terre se nourrit d`eux pour faire pousser la canne. Cependant l`argent ne va pas dans nos poches.
#sonjé #fokousav #martinique #commémoration
Oh mon beau miroir ! Soit le reflet de mon âme.
Comme nous le savons hein Erzulie Freda est le lwa de l`amour, coquetterie, du sexe, de l`abondance, etc. Son attribut est le miroir, car quand la Maîtresse arrive, elle adore se comtempler et même se dévorer du regard.
Sincèrement pour ma part, quand elle me chevauche, j`ai une tronche de bwabwa avec un œil qui part à l`ouest et l`autre a l`est 😅. Du coup, il y a une petite friction entre nous car elle veut s`admirer avec amour tandis que je ne veux pas voir mon visage de tèbè...
Bref, après notre cancan car oui nous sommes têtues, je me suis enfin regardée dans le miroir, et ce fut à ce moment que j`ai compris certaines choses.
Prendre soin de soi, être fringuant, s`admirer ou encore embrasser son reflet est loin d`être narcissique ou égocentrique. Dans tout chose, il faut toujours trouver un juste milieu pour ne pas être dans l`excès.
Se dorloter est symboliquement prendre soin de son âme. Conforter notre essence divine dans son enveloppe physique, c`est bel et bien s`ancrer, s`imposer et même briller malgré nos imperfections comme ils disent. Soit une mètres fanm !
Même si on te dit que tu as une tête de balarou frit mais que tu sais comment piocher dans cette énergie, ressentir et vibrer avec, sache que même ceux qui n`aime pas ton style ou autre, ne pourront pas "résister" (je sais c`est un grand mot mais qui a son importance) à ton magnétisme.
La séduction passe aussi par les énergies, mais le reste aussi dépendra de ta personnalité, etc. Si ou kouyon, ma foi....😅sé pa ayen i pé fè ba`w.
Ayibobo
Note : Cet ecrit est mon approche envers ce lwa. Chacun vit son lien à sa manière.
#fokousav #vodu #erzuliefreda #vaudou
Mé zanmi, l`heure est grave !
La natalité de notre île bien aimée diminue chaque années. Des femmes commencent à se vouer au Lwa Erzulie Freda ou même Manman Brijit pour retrouver leur jouissance d`antan, sieuuu yo danjérèz. Des hommes sont en quête de koukoun tout koulè tout en deviant les ponts.
Hélas à force, il perdent leur splendeur d`antan car oui koké bon, fout i bon mais précaution. Dèlè yo ka pati fè an kèt pou dékoké yich moun-lan 🤣bref.
Que ces élixirs vous aideront à honorer vos maîtresses, vos amants an ba fè`y, votre femme ou votre époux, en vrai, nou san fouté épi ki moun ou ka fè zafè`w dépi ou kontan épi ou sav bien sa ou ka fè.
#fokousav #rimèdanbafey #plantes #médecinetraditionnelle #plantemédicale #pharmacopée #nature
Ai je profité de la veillée funéraire de ma grand-mère maternelle pour faire cette petite enquête ?
Oui, je le confesse😅c`était plus fort que moi surtout que j`étais là de la découverte du mort jusqu`à l`enterrement.
Franchement les veillées martiniquaises surtout chez le défunt dégage une espèce de vibes avec tout son lot d`exageration, de vwéyé monté, de paroles en soumsoum etc. Mais le plus surprenant et en même temps tellement courant sont les manifestations du défunt.
Et cette fois çi pendant un bref instant, point de Jezikri pour expliquer cela ou pour prendre en charge le passage du defunt...
#fokousav #laquimboiserie #antilles #carribean #sonjé
Koté ou yé ?
C`est une question qui m`a torturé l`esprit après la mort de mon grand-père maternelle, le poto mitan de ma vie et de mon esprit.
Celui qui m`a éduqué et soutiré dans un silence apaisant. À quoi bon parler quand sa présence et ses gestes témoignaient son amour pour moi.
Il est mort 1 mois jour pour jour avant mes 18 ans. Jusqu`à maintenant je regrette de ne pas lui avoir tenu la main jusqu`à son dernier souffle. Au lieu de rester avec lui, j`ai fui dans les soirées, l`alcool et j`en passe pour ne pas penser à son départ imminent.
Puis j`ai dû affronter son absence qui m`a plongé dans une terrible détresse psychologique. Heureusement, j`ai eu mon yich qui est née 1 mois jour pour jour après l`anniversaire de mon papi (la belle coïncidence)
Pendant des années, je l`ai cherché car chez nous, les défunts nous rendent visite en songe.
Hélas il n`est jamais venu alors que je l`appellais. J`avais besoin de savoir si il allait bien. Ou si il cheminait avec moi même de l`autre côté.
Je le confesse, c`est d`ailleurs pour cette principale raison que je me suis initiée dans le vodu. Oui pour le retrouver car j`en avais désespérément besoin.
Ma joie fut tellement immense quand il vint enfin vers moi après mon initiation. Man pléré bon dlo ! J`avais enfin l`occasion de lui dire tout ce que j`avais sur le coeur depuis plus de 14 ans, même si il le savait déjà...
Kwa senbo
Après sept jours sans se laver
Une fois que le sang a coulé
Et que la lune veut monter,
Sans savon, frottez, nettoyez
Le creux de votre intimité.
Puis dans un récipient versez
L`eau trouble et sale récoltée.
Sept jours durant il faut laisser
La crasse grise se déposer.
Puis la fleur du corossolier
Et noix de muscade ajoutez.
Lors de sept jours encore attendez
Et faire boire à l`être aimé
Curieux liquide macéré.
Avec le reste bien humecter
Votre corps nu en son entier.
Ainsi viendra sans hésiter,
Le soupirant tant désiré
Déposer son cœur à vos pieds.
Alors heureuse, vous vivrez
Comblée et sans jamais manquer
De bonheur et félicité.
Extrait du livre Dlo coucoune de Laurette Mas-Camille.
Tjenbwa pou lanmou, sé an bagay ki toujou la ! Mais fort heureusement, les mentalité changent et l`estime de soi est proné.
#fokousav #laquimboiserie
Man té ni sa pou di zot !
Je commémore avec respect, mais ne compte pas sur moi pour te raconter ce qui se passait dans l`habitation de ces yich kòn. Même en ayant du kaka zié, ou ja sav konpè.
Je ne veux plus que mon histoire se résume à cette époque de déracinement. Malgré ce dépouillement de soi, ils ont laissé des fragments de leurs mémoires.
Mais pour le voir, il faut déjà brûler le champ de canne dans ta tête.
Alors konpè, tu préfères quoi ?
Faire ton woulélé comme un nèg mawon tous les mois de mai, car le maître te l`autorise, puis reprendre le coutelas afin de les aider à rentabiliser leurs champs de canne ?
Ou tu vas prendre leur rhum de merde, puis imbiber tout ton champ avec. Et incendier la plantation pour renaître encore une fois.
Tes aïeuls sont morts pour renaître, mais toi, est ce que tu veux prendre ce chemin ?
Ne crois pas que tu seras tout seul dans cette affaire konpè ! N`oublie pas zansèt pa ka mò.
#fokousav #martinique #guadeloupe #sonjé #commémoration #guyane #africanheritage #caribbean
De nos jours, le tjenbwa a bon dos ! Avant d`accuser untel, regarde d`abord si le trouble ne vient pas de toi, tonnè !
Avoir la capacité de prendre du recul sur ses actes, choix, etc est le meilleur moyen de péter ses chaînes mentales pour mieux solidifier notre société tjerbolizé.
#laquimboiserie #sonje #fokousav #tjenbwa
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