
La diablesse
Femme d’une extrême beauté, à la longue chevelure, on la croise dans les bals, sur le bord des routes, où elle séduit les hommes qui ne remarquent pas son pied gauche qui est celui d’un bouc ou bœuf ! Pour lui échappé parait-il qu’il faudrait allumer une cigarette ou retourner notre chemise a l’envers à ce moment elle s’en va et dit : tu as de la chance sinon je t’aurais casser “la bouche”.
Dans nos légendes locales
Guiablesse ou djablès est un être surnaturel, une femme très belle que l’on rencontre la nuit dans un endroit isolé. La montagne du Vauclin était réputé pour cela. Son lieu de prédilection semble être le fromager. Elle peut se trouver dans les lieux dits quatre croisées ; elle fait alors tourner en rond celui ou celle qui a le malheur de la rencontrer et de lui demander son chemin. Les diablesses étaient réputées comme vendeuses de lait ; elles parcouraient les rues en criant : ou lé an sou let , mis dé sous let (vous voulez un sou de lait, voici deux sous lait).
Elle est considéré comme une auxiliaire du démon. Elle a un pied de bouc ou de bœuf qu’elle s’attache à cacher soigneusement et un pied de femme. Elle est aussi d’une laideur repoussante. Mais aux yeux de l’homme qu’elle veut séduire sinon perdre, elle sait paraître sous les traits d’une femme merveilleusement belle. Elle propose ses services amoureux pour mieux ensorceler. Une fois pris dans ses filets, l’homme est perdu car elle se révèle alors dans toute sa hideuse. Elle ne redouterait que la fumée de cigarettes.
Ce pouvait être aussi une femme du village ayant l’apanage de la beauté. Elle affolait les hommes sans pouvoir avoir de rapport sexuel avec eux car le pacte qu’elle a passé avec le diable le lui interdisait. Le soir, son balai lui permettait d’aller soit à la Caravelle à la Martinique, soit à la Soufrière en Guadeloupe.
La femme qui avait cette réputation était tenue à l’écart: on se signait sur son passage; l’argent qu’elle utilisait pour payer les marchandises était mis de côté par les vendeuses. Ces dernières, près avoir fait le signe de croix, prenaient une des pièces qu’elles lançaient derrière leur dos pour conjurer le sort. Pour se préserver des diablesses, il était recommandé de retourner ses vêtements ou de porter une pierre bien lisse dans la main.
Le mythe de la diablesse est lié dans les îles au mercredi des cendres. Ce jour-là, tout le monde participe au vidé, habillé de blanc et de noir; la tête attaché avec une serviette blanche et le visage enfariné. Les badauds reçoivent des jets de farine lancés par les participants. Selon Auguste Joyau dans la Martinique, carrefour du monde caraïbe:
L’apparition de la guiablesse le mercredi des cendres peut s’expliquer par le fait que, furieuse de voir cesser le carnaval où, à la faveur des réjouissances, elle pouvait facilement inciter les hommes au péché, elle tenait à manifester publiquement sa colère contre Dieu qui avait crée le carême pour diminuer ou anéantir sa puissance.
Il semble qu’il y ait à la base du mythe de la guiablesse jetant ses anathèmes le mercredi des cendres, une idée de morale religieuse, ce mythe concrétisait l’éternelle lutte entre Dieu et Satan.
Ce vidé de diablesses a pris la relève de ce qu’on appelait autrefois les mass’lan mô (masques de mort) : des gens recouverts d’un drap parcouraient les rus par de petits groupes, pénétraient dans les maisons en hurlant pour effrayer les occupants.
Des contes mettent en scène des marraines à qui, selon une ancienne coutume, les parents confiaient leurs enfants. Elles se révélaient être des diablesses qui pouvaient manger ces enfants ou leur jeter un sort.
Source : L’univers magico-religieux antillais de Geneviève Leti
Une diabolisation de la femme caribéenne ?
Une réflexion selon mes recherches
A l’époque du Dieu de canne, la diablesse était une très belle femme au long cheveux et à la peau blanche que nous pouvions assimiler à la femme du maître de l’habitation. L’épouse du maître pouvait être aussi redoutable que son époux. En effet, elle pouvait être aussi ingénieuse que lui pour créer de nouvelles tortures pour son bétail. Un regard de travers et vous pouviez finir au cachot, car vos yeux d’animaux sans âme avaient eu l’audace de souiller sa personne.
Puis la diablesse était tantôt une femme blanche ou une mulâtresse toujours bien habillée. Les mulâtresses de la bourgeoisie étaient un savoureux mélange entre l’Europe et l’Afrique, mais combattaient férocement leurs origines africaines. Elles ne devaient jamais se marier avec un homme plus foncé qu’elles afin de diluer leur négritude. En effet, la couleur de peau pouvait freiner votre ascension. La bourgeoisie mulâtre combattait la caste béké mais était hypocrite avec leur semblable.
La diablesse était une belle femme à la peau claire qui pouvait vous ensorceler grâce à sa beauté. De ce fait, si l’homme noir voulait goûter ses délices inaccessibles, il se risquait à une punition de la société. En effet, il était inenvisageable qu’il puisse s’unir avec ce genre de femme.
Puis la diablesse prit toutes les teintes de la femme caribéenne, elle pouvait se draper de sa belle robe madras pour amadouer les hommes noirs de toutes les classes. Avant, si une belle femme à la peau claire et surtout bien habillée vous abordait cela ne pouvait qu’être que la diablesse? Après tout quelle genre de femme s’abaisserait à converser avec un pauvre nègre?
La diablesse était maintenant une femme accessible pour le nègre. De ce fait encore plus dangereuse car il était plus facile de baisser sa garde.
Un syndrome misogyne
Dans les légendes locales, la diablesse pouvait être une femme du village ayant l’apanage de la beauté. Elle affolait les hommes sans pouvoir avoir de rapport sexuel avec eux car le pacte qu’elle a passé avec le diable le lui interdisait. Cela pourrait suggérer qu’une belle jeune fille bien pulpeuse qui refusait les avances des galants pouvaient être considérée comme une diablesse. Seul son pacte avec le diable pouvait l’empêcher d’accepter leurs avances. Cette raison farfelue rassurait la gente masculine face à son refus. Après tout les poules de la basse-cour ne devait jamais refuser les avances du grand coq ! Encore un héritage de l’époque du dieu canne où l’homme noir étalon était encouragé à avoir plusieurs partenaires afin de renouveler la main d’œuvre.

Pour ensorceler, elle devait douciner avec des paroles sirop-miel et surtout bien cocasses. Cela contrastait avec la modestie et la pudeur attendu de la société sur la gente féminine. Une femme libre de ses mouvements qui assume sa beauté, ses désirs et sa sexualité n’était pas tolérable à l’époque. De ce fait, elle était désignée comme une démone. Mais cette ambivalence pouvait causer la perte de certains qui trouvait excitant ce genre de femme imposante, bien qu’il ne le tolérait pas pour sa femme et ses filles.
Le soir, son balai lui permettait d’aller soit à la Caravelle à la Martinique, soit à la Soufrière en Guadeloupe. Cela nous rappelle aisément le cas de la sorcière en Europe.
En Europe, pendant des siècles, traiter une femme de sorcière ça voulait dire a condamner à mort. Dès l’antiquité, les magiciennes sont craintes des hommes à cause de leurs pouvoirs. Comme Circé qui transforme les compagnons d’Ulysse en porcs. Leur perception devient beaucoup plus négative avec le christianisme . En effet, des vagues de persécution ont lieu tout au long de la Renaissance.
La plupart était veuves, des vieilles femmes, des célibataires, des femmes qui n’étaient pas sous le contrôle d’un homme. Malheureusement, les vieilles femmes qui n’étaient pas sous le contrôle d’un homme. Malheureusement, les vieilles femmes n’étaient plus utile pour le pouvoir patriarcal (perte de fécondité, perte de la beauté, diminution de la force du travail). N’importe qui pouvait accuser sans preuve une femme de sorcière.
C’était une époque terrible pour la femme qui osait parler haut et fort et donner son avis franchement. Les persécutions visaient surtout les femmes qui ne se soumettait pas au modèle familial classique. Les supplices publics (le bûcher) devaient avoir un effet disciplinaire énorme sur l’ensemble des femmes.
La sorcière était soit jeune, belle et envoûtante ou vieille et laide. Autant rebelle que victime du patriarcat, la sorcière est devenue une icône féministe.
Sorcière, la puissance invaincue des femmes de Mona Chollet
Bien évidemment entant qu’antillais nous n’avons pas la même histoire que l’européen. Nous devons la majorité de notre culture à nos aïeuls africains, dont la majorités de leurs sociétés étaient matriarcales. Néanmoins, la traite négrière à énormément modifié le rapport entre l’homme et la femme. Peut on y voir un découlement des pensées misogyne du colon sur le mythe de la diablesse?
Les reliquats
Nous connaissons tous le proverbe : Fanm, bèt a dyab ! La femme qui maintenant ose assumer ses désirs, qui fout dehors le malpropre, qui invective l’homme pour se défendre, qui a plusieurs partenaires et l’assume peut être traité de diablesse. Une femme qui a enfin les mêmes libertés que l’homme. Et cet affrontement continu par exemple dans les chansons où la femme caribéenne est souvent très dévalorisée.
Il est plus facile de chanter qu’une femme est une ravèt, manawa , etc car elle a osé avoir plusieurs partenaires tout comme l’homme !
Kisiswa i sé an bel fanm ka maché a pié oben an bel fanm ki lonjé an fondok dlo, Ladjables/Manman-Dlo sé an kréyati ki djabolik : i ka pwan lespri nonm grémèsi belté’y men sé pou fè yo ped lavi-yo. Men, abo yo ka kriyé’y Ladjables, i pa madanm Djab-la, i pa ni liannaj èvè Djab-la. Dayè, adan kont kréyol, lè Djab-la ka woutouné akaz a’y, yo ka di’w kon sa ki « madanm »-li ka akéyi’y, yo pa ka janmen di’w « Ladjables ».
I ka sanm konsidiré, an plis di aspé rasial ek sosiolojik la, léjann Ladjables la ka chayé, i ni an aspé ki lianné épi nati tou. Adan léjann-tala, nou ka ritouvé tout vié préjijé kont fanm : fanm anbèn, yo tret, yo mantez, yo pé fè’w ped tet-ou, soutou si yo bel. Nou sav bien ki sosiété bitasion an té an sosiété gwo-koko tou.
Pou bout dékatiyaj Ladjables la, nou pé pozé nou kèsion-an di sav poutji i pa enki an fanm blan, poutji dékekfwa i sé an milatres oben an chabin. Lespikasion-an nou pé ba asou sa a, sé ki anlo fanm koulè té madanm-déwò Bétjé-a ek ki misié, toukon pou madanm-mayé’y, pa té lé ki nenpot Neg té vini ek menyen yo.
Fok pa bliyé ki sosiété bitasion-an sé an sosiété ki patriarkal tou kivédi Bétjé-a té papa pwop yich-li, papa anlo ti Milat ek Chaben, paren anlo ti Neg, ek, an final di kont, papa vèvèliè tout moun andidan bitasion-an. Sé pou sa, biendélè, yo té ka kriyé’y « Papa Bétjé ».
Djab adan kilti kreyol la de Raphaël Confiant
Peut on envisager que la diablesse puisse devenir une icône féministe caribéenne? Après tout nous aimons les voir défiler le mardi gras. Et surtout qu’elle a assez de force pour casser la bouche des malandrins !
Pour ma part, j’ai voulu explorer ce fascinant personnage à travers mon conte les lamentations de la diablesse dans mon recueil Pawol pou makrel, un manifeste de la diablesse qui ne supporte plus que ses victimes soient sous la protection des divinités hindoues. Même si elle est peu narcissique et égoïste elle va devoir partager son territoire avec eux pour l’expansion de notre imaginaire collectif caribéen.
Yékrik ! Notre diablesse s’adapte en toute circonstance !
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Nous avons donc herité des dons de nos aïeux ainsi que leur capacité à communiquer avec l'Invisible. Hélas, nou pa lé kwè ! La peur et le discours du colon ka tjerbolizé lespri nou.
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Les contes et légendes font partie de notre tradition orale. Mais connaissons nous vraiment l'étendue des dégâts provoquée par la christianisation ? Il faudrait sans doute revisiter certains de nos contes...
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Petite introduction à notre médecine traditionnelle antillaise afin de valoriser notre héritage. Bien évidemment, cela peut différer selon les îles car les Antilles ne se résument pas qu'aux îles colonisées par la Fwans.
Si vous avez un lopin de terre, plantez et cessez de faire la guerre aux mauvaises herbes. Les mauvaise herbes comme ils disent sont essentiels dans notre pharmacopée !
Et si vous connaissez un guérisseur, tendez bien l'oreille pour enregistrer ses secrets pour que la transmission perdure. Notre avenir est dans notre jardin karayib !
Un grand merci aux travaux de Christiane Bougerol qui a enquêté sur nos us et coutumes afin de les préserver🌺.
Belle illustration de @confluence_art_storytale
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J'ai écrit ce texte il y a quelques mois quand j'ai commencé à apprendre les chansons de la prière dyo. Une longue et vibrante prière qui relate notre histoire avec son lot de souffrance mais aussi d'espoir.
On cherche ailleurs alors que tout est là devant nous et en nous. Sonjé, yo lé wè'w touni an tèt !
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Save the date !
Vous êtes de plus en plus nombreux à me reclamer un live pour expliquer mon parcours spirituel et surtout mon affinité avec le vodu haïtien.
Comme dit certains : pourquoi le vodu haïtien ? En 2023, les gens sont toujours choqués mais bon dapré yo hein 🤣.
Du coup, je ne peux plus faire la sauvage qui disait awa 😅. Faut bien que j'ouvre un peu ma bouche afin de mieux partager car en verité notre transmission est orale.
À vendredi 🌺
Je ne pouvais plus hurler haut et fort qu'il fallait dédiaboliser nos pratiques ancestrales, renouer avec nos ancêtres, renouer avec notre histoire caribéenne, etc sans m'initier dans le vodu haïtien.
Même si je faisais un travail de pédagogie, je me sentais de moins en moins légitime car je n'étais pas intiée... oui j'avais un autel, etc mais je n'avais encore vécu le nannan des choses. Du concret, du palpable, bref man viv li !
Merci Manbo Rosmy de m'avoir permis d'accéder au grade d'hounsi. Prochaine étape Haïti mais man poko paré 😅. En tout cas avec du recul, c'est là que je comprends mieux le pourquoi du comment de mon cheminement.
Les signes étaient déjà là, c'est juste que je n'avais pas encore la connaissance pour les comprendre. À l'heure d'aujourd'hui, je ne peux pas dire que les lwa n'existent pas, awa ! Et je ne peux plus me cacher.
Ayibobo
Les susceptibles comme la plante marie honte, ne perdez pas votre temps à vous emporter en commentaire ou en DM. Mwen san fouté car de temps en temps, il faut savoir prendre du recul et accepter nos défauts pour mieux avancer. La vie paradisiaque sous les cocotiers est une illusion pour bon nombre d'entre nous. Oui oui, c'est une realité même si certains trompent les makrel avec l'audi ou en paradant dans les soirées.
Bien entendu, je vois de loin ceux qui vont dire ki sa nou pé fè ? Depuis le temps que les gens en parlent et c'est maintenant que tu te poses la question ? Srx ? Tu vas au sud de l'île sans y voir le problème ? Tjip !
Bref man té ni sa pou di zot. Moi même là je vais lâcher prise lors de ma retraite spirituelle tant souhaitée. En espérant, que mes aïeux pourront plus facilement venir me voir pour enfin me communiquer la recette du parfum attrape un job afin d'aider Math la galère 🥴.
PS : les témoignages sont réels, j'ai juste changé le nom de certains surtout celui de Sonia la DRH, an bwabwa ki la (ou pa kontan ? Mwen san fouté !)
#martinique #guadeloupe #antilles #caraïbe #politique #retouropéyi #martiniquaise #martiniquais #manténisapoudizot
Les milans du voisinage m'ont rapporté le gros cancan entre un jeune homme et son beau-père suite à un hématome cérébral de la mère..
Les mauvaises langues disaient que c'était parceque la tête de brave femme tapait trop souvent blo contre la tête de lit 🤣. Pour sûr, malgré les saignement dans la calbèche et les avertissements du neurologue, la dame ne voulait surtout pas arrêter son commerce avec son jeune et vigoureux époux. Hanhan piès !
"Mourir dans l'évanouissement de félicité de koko et de langue est la meilleure mort tonnè !" Disait elle à ses copines sur le parvis de l'église.
Pendant ce temps, le bruit dérangeait le sommeil du fils dans la chambre avoisinante qui malheureusement devait se battre entre une bande pas catholique ou un gwo pléré...
Sé mwen ki ka manjé lanbi manman'w disponible sur le site (lien dans ma bio) et en Podcast (Parole d'une commère caribéenne) sur Spotify, Soudcloud, Deezer, Amazon music.
Illustration bien comme il faut de @confluence_art_storytale
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La Box Mystère est enfin disponible en précommande sur le site lafleurcurieuse.fr (lien dans ma bio).
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Ps : si reception avant la date la box sera envoyée.
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Je vous souhaite de bonnes vacances de Carnaval 🥳.
Je vous donne rdv à partir du 6 mars, le temps pour moi de souffler un peu et de préparer bien comme il faut la suite de mes projets.
Le réapprovisionnement des livres surtout de Sé vis ki est en cours. En attendant vous pouvez réserver votre exemplaire en précommande sur le site (lien dans ma bio). Et même découvrir le pouvoir mystique des plantes, disponible en Pdf sur le site.
Prochain podcast : Sé mwen ki ka manjé lanbi manman'w
Prochain livre : Les mystères occultes des îles, deuxième partie
Et après plus de 4 ans, j'ai décidé de faire occasionnellement des lives sur instagram. Mais occasionnellement hein ! Faut que je me déride un peu 😅.
Bisous
@yummymq est une amoureuse d’écriture épicée qui s’est retrouvée dans le faitout des mots lors de sa rencontre avec la scène slam de l’île. Elle aime mettre son grain de sel dans l’expression de la sensualité, et du miel dans celle de la sexualité. Dans le présent ouvrage elle s’essayera à la romance en restant fidèle à son premier amour, Le slam.
Elle vous plongera donc sans aucune discrétion et lubrifiant dans les tourments d’amour et de passion de Mél. Comme des voyeurs vous partagerez sa soif du désir jouissif, mais aussi sa descente dans les abysses de la dépendance.
@heritage_des_iles est le rêve du poto mitan d'une famille. Une mère qui a su partager et transmettre sa passion pour les plantes et la terre à ses enfants. Maintenant ses héritiers ont pour mission de créer un rituel autour de la tisane pour vous faire profiter des vertus des plantes de la Caraïbe au quotidien. Sur leur site, il propose toute une gamme de tisanes péyi dont ma préférée la Tisane Peyi Kayali Merise (atoumo, menthe, basilic et merise).
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