Nazca

La civilisation Nazca et les géoglyphes


Plus d’une centaines de dessins et de formes géométriques ornent un des déserts les plus arides de notre planète. Certains d’une dimension aussi grande que trois terrains de football. Ces géoglyphes furent exécutées par une civilisation pré-incas appelée Nazca. Si leur datation et leur conception ne sont plus sujet à caution, leur signification reste encore aujourd’hui un de plus grands mystères de l’humanité.

La civilisation Nazca

La civilisation Nazca (ou Nasca) est une culture pré-incaïque du Sud du Pérou qui se développa entre 300 av. J.-C. et 800 après J .C. Elle est surtout connue pour ses géoglyphes, d’immenses lignes et figures tracées dans le désert proche de la ville actuelle de Nazca, ses aqueducs et par ses magnifiques céramiques polychromes à motifs zoomorphes.Héritier de la culture de Paracas, le peuple Nazca semble avoir connu son apogée au cours des derniers siècles précédant notre ère, avant de décliner pour se fondre vers 900 dans le flux de population venu du haut plateau andin.

Les Nazcas sont réputés pour leurs poteries polychromes, qui fournissent la plupart des renseignements que l’on possède sur leur mode de vie. La similitude entre certains de leurs dessins et les divers géoglyphes retrouvés font penser que les Nazcas sont bien les auteurs de ces mystérieux géoglyphes.

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Agriculteurs sédentaires, les Nazcas vivaient généralement dans des agglomérations de petite taille. Toutefois, on note la présence d’importants centres urbains, par exemple Cahuachi, le plus vaste centre urbain connu des Nazca.
Les Nazcas ignoraient l’écriture. Ils avaient en revanche d’excellentes qualités de bâtisseurs, comme en témoignent ces grandes pyramides retrouvées sur le site archéologique de Cahuachi.

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Enfin, notons encore que les Nazcas momifiaient leurs morts et les enterraient avec divers objets et vêtements.

Les géoglyphes Nazca

Révélations à Nazca

Les géoglyphes de Nazca sont de grandes figures tracées sur le sol, souvent figuratives, parfois longues de plusieurs kilomètres qui se trouvent dans le désert.

Le sol sur lequel ils se dessinent est couvert de cailloux que l’oxyde de fer a colorés en gris. En les ôtant, les Nazcas ont fait apparaître un sol gypseux plus clair, découpant les contours de leurs images. Ils sont situés à proximité de la ville de Nazca et sont la manifestation la plus spectaculaire de la civilisation Nazca.

Les lignes et géoglyphes de Nazca et de Pampas de Jumana sont inscrits dans la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1994.
Le microclimat permet la conservation des lignes :
-le plateau est l’une des régions les plus sèches du monde (30 minutes de pluie par an),
-le sol sans végétation réchauffe fortement l’air. Ce qui crée un coussin d’air qui, à son tour, protége les géoglyphes du vent, enfin le gypse contenu dans -le sol “colle” le sable et la poussière.

Sans sable ni poussières pour recouvrir la plaine et avec peu de pluie ou de vent pour les éroder, les tracés restent intacts.
Les marques relèvent de 3 types bien définis :
– Des lignes droites ou en zigzag, ou dessinant des spirales qui peuvent atteindre jusqu’à 5km de long.
– Des figures géométriques en forme de bandes de très grande taille ressemblant à des “pistes d’atterrissage”.
– Des représentations d’animaux dépassant souvent 500 mètres de long.
– Au flanc de certaines hauteurs bordant le désert, des dessins d’êtres humains d’une facture différente et plus primitive sont attribués, eux, aux Paracas, prédécesseurs des Nazcas dans la région.

On suppose qu’ils auraient eu une fonction rituelle liée à l’astronomie.

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Colibri
 Une figure célèbre pour ses proportions harmonieuses. La distance entre les extrémités de ses ailes est de 66 mètres.

À partir de maquettes, les Nazcas réalisaient les ouvrages à grande échelle probablement à l’aide de procédés géométriques simples, tel le carroyage. On a retrouvé diverses poteries reprenant les mêmes motifs. Ils réalisèrent ces figures en dégageant le sol aux endroits où étaient tracés les lignes constituant les figures.
Débarrassées des plus gros cailloux et pierres, les figures prennent naissances sur le sol. Elles prennent la forme de singes, d’oiseaux-mouches et de condors où pullulent spirales et ellipses.

Imprimés sur la surface de la Pampa, les dessins franchissent les ravins, escaladent les collines sans que leur forme ni la rectitude apparente des lignes en soient affectées.

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Araignée
 Figure de 46 m de long qui se trouve entre un réseau de lignes droites et fait partie du bord d’un immense trapèze.

On a déjà dénombré plus de 350 dessins distincts.

Des archéologues ont réalisé des répliques à l’identique des figures de Nazca à l’aide de leurs étudiants dans un temps relativement court.

Les formes et dessins

Le problème se situe dans la grande variété des dessins (environ 300). On trouve sur le site aussi bien des dessins figuratifs, comme l’araignée, le singe, le héron, le colibri, etc., que des dessins totalement abstraits composés d’une grande diversité de formes, dont certains comportent jusqu’à 365 angles alors que d’autres n’en contiennent aucun.
Bien que les géoglyphes d’animaux attirent l’attention, ils sont en fait recouverts par d’énormes trapézoïdes. Vues dans leur ensemble, les lignes de Nazca semblent être un fouillis, dispersé apparemment au hasard sur la plaine, se croisant et créant des intersections sans raison apparente.

Un travail d’orfèvre

Même si le procédé est simple, on ne peut rester indifférent au travail effectué. Car, pour arriver à tracer des lignes aussi droites et faire des dessins d’une telle qualité et d’une telle grandeur, les Nazcas devaient posséder un système de mesure extrêmement sophistiqué pour l’époque. De plus, ils devaient avoir une patience et un physique à toute épreuve. Le plus incroyable dans tout ça, c’est les lignes qui traversent des ravins et des petits monts et qui suivent un tracé parfait, ce qui est quasi impossible à réaliser sans avoir une vue en hauteur.

La signification des lignes

Révélations à Nazca

Aujourd’hui encore, la signification reste un mystère et sujet à controverses. Plusieurs hypothèses ont été avancées, mais aucune n’a pu être prouvée.

La première hypothèse émane de Paul Kosok, l’homme qui les découvertes. Pour lui, il semble qu’elles constituent un gigantesque livre d’astronomie. Il avait en effet remarqué que certaines lignes étaient en parallèle avec les rayons solaires lors des solstices et des équinoxes, et qu’elles se dirigeaient tout droit sur des dessins.

La mathématicienne allemande Maria Reich, qui a passé la grande partie de son existence à comprendre et protéger ce patrimoine culturel, estime que ces lignes furent destinées aux Dieux afin qu’ils assistent les concepteurs dans leur activités de pêches, d’agriculture ou dans leur vie en général. Le symbole du singe représentant la Grande Ourse, qui pour les anciens indiens, était le dieu de la pluie. Les lignes étant les moments clés de l’année pour la planification agricole.

En 1973, le Dr. Gérard Hawkins a étudié plus d’une centaine de lignes et est arrivé à la conclusion que seulement 20% d’entre elles n’avaient aucune orientation astronomique. Ceci ne pouvait être uniquement dû au hasard. Cette étude fut confirmée en 1982 par un autre scientifique Anthony Aveni. De plus, pour ceux-ci, la théorie de Maria Reich n’explique pas les différentes largeurs et longueurs de ces lignes.

Autre hypothèse envisagée, celle d’un repaire d’un système d’irrigation souterrain. Car effectivement certaines lignes tracées se trouvent sur des poches d’eaux souterraines. Seulement cette théorie se heurte à la signification des dessins et à l’absence de poches sous la majorité des lignes.

Enfin comme dans chaque cas d’inexpliqué, on retrouve bien évidemment la théorie des pistes d’atterrissage pour les visiteurs venus de l’espace. Emise par le Suisse Erich Von Däniken en 1969, cette hypothèse n’explique pas les dessins et se heurte à un problème: Comment atterrir sur des pistes qui sont entrecoupées de petits ravins?
Néanmoins, le fait que les lignes de Nazca puissent seulement être correctement appréciées de l’air, peut être considéré comme un indice quant à l’existence de l’aéronautique antique?

Des études ont confirmé que la période la plus ancienne de Nazca était en effet la plus avancée. Plusieurs des lignes convergent vers des montagnes, puisque c’est une tendance humaine normale de piloter un avion vers un point de référence sur l’horizon. Les lignes se croisent parfois parfaitement dans de profonds ravins, c’est impossible à réaliser sans avion.
Donc une question se pose : est-ce que les Nazcas avaient-ils déjà inventé un système d’élévation dans les airs ? Un style ballon qui aurait pu s’envoler grâce à l’air chaud du désert?

Un alignement préhistorique?

Il existe une théorie assez intéressante qui confirme l’alignement des lignes de Nazca avec d’autres monuments préhistoriques (l’Île de Pâques, Nazca, Ollantaytambo, Paratoari, Tassili n’Ajjer,Gizeh et etc).
J’ai lu beaucoup de travaux dessus qui démontre cet alignement et le rapport sacré avec le fameux nombre d’or. Mais malheureusement je n’ai jamais aimé la géométrie. Donc forcement, à un moment je n’arrivais plus à suivre les calculs.

Néanmoins, je dois admettre malgré mon manque de connaissance que cette théorie peut être plausible. Voici un petit aperçu de cette théorie très intéressante:

L'alignement préhistorique des merveilles du monde

A quatre-vingt dix miles au nord-est d’Angkor Wat sont situées les temples d’Angkor à Prassat Preah Vihear. Preah Vihear est situé à 4754 miles de la Grande Pyramide. La ligne de sites antiques traverse la Grande Pyramide et Angkor Vihear.

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Temple Preah Vihear au Cambodge

A vingt-cinq miles au nord-ouest de la ville de Nazca se trouve un personnage connu sous le nom de colibri. Le colibri est situé à 7.692 miles de la Grande Pyramide. La ligne qui traverse les sites antiques passe aussi sur le colibri.

La relation entre les distances d’Angkor Vihear à la Grande Pyramide et de la Grande Pyramide au colibri Nazcan est aussi une expression précise de φ:

4.754 x 1.618 (nombre d’or) = 7.692

L'alignement préhistorique des merveilles du monde

Parce que le colibri et Angkor Vihear sont des sites situés aux antipodes, avec une distance entre eux de la moitié de la circonférence de la terre, deux relations au Nombre d’Or entre ces trois sites sont représentés par la circonférence de la terre le long de la ligne de sites antiques:

Ces relations Nombre d’Or peut également être schématisé sur une ligne droite:

L'alignement préhistorique des merveilles du monde

La ligne des sites antiques est une ligne, dans la perspective de la première illustration dans la première partie, et c’est un cercle, du point de vue de la projection azimutale ci-dessus. La ligne et le cercle se trouvent dans la lettre grecque φ et le nombre 10. Zéro et un sont aussi les deux premiers numéros et les deux seuls numéros dans le code binaire.

Les relations entre ces sites & Phi se retrouvent à plusieurs reprises dans les 500 premiers nombres de Fibonacci. Les trois premiers nombres premiers, 2, 3 et 5, sont approximativement les intervalles le long de la circonférence de 20%, 30% et 50% entre ces trois sites. Ce même pourcentage de la relation de circonférence, une précision de trois chiffres, se retrouve dans nombres de Fibonacci 137-139:

Pourcentage de circonférence: Les trois premiers chiffres des nombres de Fibonacci:

  • Angkor à Gizeh: 19.1% N ° 137: 191 … (Premier)
  • Gizeh à Nazca: 30,9% N ° 138: 309 …
  • Nazca à Angkor: 50,0% N ° 139: 500 …

Le nombre premier suivant de Fibonacci après 137 est le n ° 359. Les distances entre ces sites, en miles, se traduit par le nombre Fibonacci 359-361, précisément à cinq chiffres:

Distance entre les sites: Premières cinq chiffres de nombres de Fibonacci:

  • Angkor à Gizeh: 4754 miles # 359: 47542 … (Premier)
  • Gizeh à Nazca: 7.692 miles # 360: 76924 …
  • Nazca à Angkor: 12.446 miles # 361: 12446

Conclusion

Face aux nombreuses théories, nous pouvons tout de même affirmer que nous étions pas là à cette époque. De ce fait tout est envisageable en acceptant d’ouvrir son esprit afin de ne plus considérer les civilisations anciennes archaïques.

Quoi qu’il en soit, le mystère de ces géoglyphes reste aujourd’hui entier. Et heureusement pour l’humanité, le site est dorénavant protégé, faisant partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Tant mieux, quand on pense qu’il est déjà traversé par l’autoroute panaméricaine et qu’il fut piétiné par des hordes de touristes et de chercheurs à la sauvette, qui n’avaient pas vraiment conscience de cet extraordinaire témoignage laissé par les indiens Nazca.

Sources:
-National Géographique
-Voyage au Pérou
-Futura sciences
-Les énigmes de l’histoire


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