La morsure de la goyave

Marie Eugenia Mayobre
Roman vénézuélien
Parution en 2020

Julia nourrissait une passion pour les fruits tropicaux, car ils éveillaient en elle la volupté que l’Europe avait anesthésiée, et c’était le moins qu’on puisse dire : en Italie, dès qu’elle ouvrait les yeux et ce jusqu’au moment de les fermer, elle ne voyait que des images religieuses lui rappelant sa condition de mortelle et de pécheresse ; les fruits exotiques invitaient au contraire à être contemplés, reniflés, sucés, léchés et dévorés à pleines dents. »

Lorsque la belle Julia frappe à la porte de doña Yolanda à la recherche d’un travail, nul ne se doute qu’elle porte en elle le fruit d’un péché. Le jour de l’accouchement, Yolanda prédit que cet enfant, Alfonso dit “le poète”, sera à l’origine du destin tragique de la famille.”

Mon avis

70 ans plus tard, Primitiva Serapio, l’arrière-petite-fille de Yolanda est en train de sombrer dans la folie comme toutes ses parentes avant elle. Comment un même homme a-t-il pu faire perdre la raison à quatre générations de femmes cultivées et intelligentes ?
C’est cette histoire que Primitiva raconte.

D’une plume entrainante et impertinente, l’auteur nous embarque dans une malédiction familiale où un homme aussi sucré que la goyave fera tourner la tête de Yolanda ainsi que de sa descendance. Heureusement grâce au dédoublement de personnalité de la délicate Primitiva en la fugueuse Mulatona, la jeune femme pourra petit à petit assembler les pièces du puzzle pour son salut.


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Je n`oublierai jamais la manière dont le monde s`est ouvert quand ma mère nous a offert notre premier ordinateur avec une connection internet.

À l`époque c`était une revolution pour une jeune ado caribéenne qui n`avait pas vraiment voyagé. Maintenant tout le monde a accès à l`information et pourtant nou pa ka pran tan-an pou fè tounen lespri nou.

Nous n`avons plus besoin de trimer dans notre jardin créole pour faire pousser notre manjé. Tuer le cochon ou les poules le samedi pour avoir notre stock de viande. Ni prendre des sentiers battus pour nous rendre à l`école.

On peut dire que certains aspects de note vie sont plus facile, est ce pour autant nous utilisons ce temps libre pou fè tounen lespri nou ?

Malheureusement pour beaucoup awa sé yen ki pété bonb. An lafèt, wélélé ki pa ka fini. À l`heure actuelle, nous avons l`opportunité de faire les deux. Hélas, nous ne savons plus doser pour un certain équilibre.

C`est donc par cette gymnastique de l`équilibre que tourne cette page. Des posts/story pour la réflexion et d`autres pour le bordel. Mé menm lè ou ka pété bonb fok ou konprann sa ki ni déyè sa.

Mi sé sa...

#fokousav
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