
Le festival Olojo
Le festival d’Olojo est un festival culturel d’Ile-Ife, dans l’État d’Osun, situé dans la partie sud-ouest du Nigéria. C’est la célébration du souvenir d’Ogun, dieu du fer, qui serait le premier fils d’Oduduwa, ancêtre du peuple yoruba. Olojo en Yoruba signifierait «le jour de la première aube», aussi le festival d’Olojo serait un festival culturel annuel créé pour célébrer le jour où le Tout-Puissant a créé la Terre. Une célébration culturelle devenue une célébration pour tous les noirs dans son ensemble.
Le festival a lieu chaque année en octobre et comprend plusieurs prières rituelles élaborées dirigées par les Ooni (rois). Il est caractérisé par une atmosphère de carnaval et attire des personnes de tous âges. Olojo est resté populaire à Ile-Ife parce que c’est le seul jour de l’année censé être spécialement béni par Olodumare (le créateur de l’univers).
Un peu d’histoire
La population totale du pays yoruba est environ 50 millions de personnes à travers l’Afrique occidentale, avec les plus grand nombre au Nigéria et au Bénin. Les yoruba ont un très profond sens de l’importance de leur culture et traditions, ce qui les unifie et permet de les identifier.
Il y a actuellement 16 royaumes établis que l’on dit avoir été des descendants de Odùduwà. Il existe d’innombrables sous-royaumes et territoires qui sont des vassales des 16 royaumes originaux.
Il existe différents groupes et sous-groupes dans le Pays Yoruba qui parlent des dialectes distincts mais qui se comprennent entre eux. Le gouvernement de cette population diversifiée est assez complexe, avec des petites variations dans chaque groupe et sous-groupe.
Mais en général, le gouvernement commence à la maison au sein de la famille immédiate. Au sein de la famille immédiate le père est appelé respectueusement Baba. Le niveau suivant est le clan ou la famille élargie qui a à sa tête un Baálé, dans leur plus grand partie chefs du village. Les Baálé sont soumis à leur roi, appelé Oba. Un Oba peut a son tour être vassal d’un autre Oba.
La création
D’après la tradition mythologique yoruba le monde a eté creé à Ilé Ifè, au moment où Odùduwà, l’ancêtre légendaire des yoruba, y arrive pour fonder la nation qui s’est depuis devellopé jusqu’à devenir le Pays Yoruba. Des recherches archéologiques attestent la présence de population à Ilé Ifè dès le VIe siècle av. J.-C. Vers le XIIe siècle Ilé Ifè était devenue un centre urbain bien développé.

Cette cité-état a donné naissance entre le XIIe et le XVe siècle à l’une des civilisations les plus originales l’Afrique noire et incontestablement celle avec la plus forte identité culturelle. À nos jours La culture yoruba persiste de façon très forte et vivante dans l’Afrique d’ouest et les Ameriques, où les yoruba ont fortement influencé la culture locale en diffusant les éléments de leur religion, valeurs, cuisine et langue, notamment le Brésil.
Les Yoruba considérent Ilé Ifè comme le berceau de leur civilisation, même si Oyó plus tard est devenu beaucoup plus important et plus puissant que Ilé Ifè, jusqu’à la chute de l’empire d’Oyó au XIXe siècle. Ifè signifie l’expansion. Ainsi, Ilé Ifè veut dire la terre en expansion.
L’expansion
Après avoir avoir devenu Oòni, soit le premier roi sacré de Ilé Ifè, Odùduwà encourage ses enfants à quitter Ilé Ifè pour établir des nouveaux royaumes. Ses enfants fondèrent plusieurs royaumes ou sous-groupes comme: Oyó, Kétu, Shabé (Savé), Ijesa, Égbà, Égbadò, Ìjèbú, Èkìtì, Òwò, Igbóminà, Àwóri, Òndó, Àkókó.
C’est bien pour cela que toutes les familles royales des peuples du Pays Yoruba revendiquent descendre de Odùduwà. Et c’est aussi pour cette raison que l’actuel Oòni d’Ifè a le traitement de Sa Majesté Impériale et il est considéré comme primus inter pares quand il se retrouve réuni avec les autres monarques yoruba.
Divers festivals ont lieu à Ilé Ifè tout au long de l’année, et beaucoup d’entre eux comptent sur la présence du Oòni d’Ifè. Parmi les festivals les plus célèbres se trouvent le festival Itapa en honneur de l’orishá Obatalà et le festival Olojo en honneur de l’orishá Ogun.

Ilé Ifè a ensuite été dépassé par l’Empire d’Oyo que est devenu le centre du pouvoir militaire et politique des yoruba entre 1700 et 1900 après-JC.
Avec sa capitale a Ilé Oyó, l’Empire d’Oyo est devenu l’un des plus grands Etats de l’Afrique d’ouest rencontrés par les explorateurs pré-coloniaux. Il a pris de la puissance travers ses compétences organisationnelles (inhérentes aux yoruba), la richesse acquise dans le commerce et sa puissante cavalerie. L’Empire Oyo était l’état le plus politiquement important dans la région depuis le milieu du 17e jusqu’à la fin du 18e siècle.
Il contrôlait la plupart des autres royaumes yoruba, et s’opposait aux Etats africains voisins, notamment le royaume Fon du Dahomey (incorporé dans l’actuelle République du Bénin). En 1826, le capitaine Clapperton y dénombrait cinquante-cinq villes dont plusieurs de plus de 20 000 habitants.
Un deuxième royaume yoruba avait lui aussi été une force puissante entre 1300 et 1850 après-JC. Il s’agissait du Royaume du Bénin, un royaume vassal de l’Empire d’Oyó. Son territoire correspondait au sud-ouest de l’actuel Nigéria, et sa capitale était Edo, actuelle Bénin City (capitale de l’État d’Edo, au sud du Nigeria). Ne pas confondre le Royaume du Bénin avec l’actuel Bénin, qui correspond à l’ancienne colonie française du Dahomey.
La chute de l’Empire d’Oyó
Suite à une jihad organisée par les peuls (des éleveurs nomades de la région sahélo-saharienne connus en anglais comme fulani) entre 1804 et 1808 et à une très rapide consolidation des royaumes Haoussa situés dans la région que correspond aujourd’hui au nord du Nigéria.
Au nord, l’islam fut à l’origine d’une révolution politico-religieuse majeure. Les peuls nomades, qui progressaient vers l’est depuis plusieurs siècles, firent cause commune avec les Foulbé érudits des villes contre les Haoussa sédentaires.
Le soulèvement remporte ses premiers succès en 1804 dans l’État de Gobir et gagna le Nupe, sous la conduite du réformateur Ousman dan Fodio, et de là le pays yoruba setemptrional.
La zone, où l’islam devint religion d’État, fut partagée en émirats dépendants de Sokoto. La prise de la ville yoruba de Illorin (1832) entraîna la désagrégation de l’Empire d’Oyo, quand les peuls ont commencé à se diriger vers le sud.
Peu de temps après, ils saccagèrent Oyó-Ilé, la capitale de l’Empire d’Oyo, et ils ont presque complètement détruit la ville en 1835.
Après la destruction d’Oyó-Ilé par les peuls en 1835, la capitale yoruba a été déplacée plus au sud, à Ago d’Oyó. Oba Atiba, Alaafin (roi) d’Oyó , a essayé préserver ce qui restait d’Oyó en plaçant sur ??Ibadan (une autre ville yoruba plus au sud) le devoir de protéger la capitale.
La barrière mise en place par les peules fermait la principale source d’esclaves et les razzias intestines achevèrent de plonger le pays dans la confusion. La population, contrainte d’émigrer en masse, alla s’installer aux abords immédiats de la forêt à Nouvel-Oyo (vers 1837).
Au sud, la situation n’était pas moins critique. Les Egba commençaient de secouer le joug d’Oyó. Les Ijebu développèrent, comme Lagos, un commerce intensif avec les négriers européens. Alliés aux gens d’Ifè et aux refugiés d’Oyo, ils triomphèrent de l’État d’Ówu jusqu`alors dominant (1818-1825).
Les Egba refoulés vers le sud-ouest se rassemblèrent à Ibadan, appelé à devenir en peu d’années le plus gros centre urbain de l’Afrique pré-coloniale. Une partie d’entre eux continuèrent de progresser vers le sud où ils créèrent Abeokuta (1830). Les deux villes qui se disputaient le contrôle du trafic avec la côte vécurent dorénavant dans un état d’hostilité chronique, tandis que les Anglais, partisans d’Ibadan, s’assuraient le contrôle de Lagos (1861).
L’hégémonie de l’Empire d’Oyó avait reçu son coup mortel et Oyó n’a jamais retrouvé son importance dans la région.
Le déclin
En suite, plusieures cités-États yoruba se sont libérés de la domination d’Oyó, travers une série de guerres intestines. Cette époque a été marqué par une augmentation du nombre des razzias organisées pour alimenter la traite négriere où des millions de personnes, principalement des yoruba, ont été capturées et vendues comme esclaves au Brésil, Cuba, République dominicaine, Venezuela et d’autres parties du monde.
Ces guerres ont terriblement affaibli les yoruba dans leur opposition à ce qui allait suivre: invasions militaires britanniques.
La défaite militaire des forces Ijebu à Imagbon par l’armée coloniale britannique a rendu possible l’établissement d’une administration britannique à Lagos qui a été progressivement élargie par plusieurs ” traités ” selon lesquels les royaumes yoruba ont été forcés à accepter de se mettre sous le protectorat de la reine Victoria de Grande-Bretagne.
Ces traités se sont avérés décisifs dans annexion du reste du pays yoruba sous l’autorité britannique. Ensuite tout le sud du Nigéria et le Cameroun ont été annexés.
Oyo est devenu un protectorat de la Grande-Bretagne en 1888 avant de se fragmenter davantage dans plusieurs petits royaumes belligérants. Le royaume d’Oyo a cessé d’exister en tant que toute sorte de pouvoir en 1896. Le roi Oba Atiba autrement appelé Atiba Atobatele est disparu en 1859, son fils le roi Oba Adeyemi I est disparu en 1905.
Certains historiens affirment que les britanniques sont arrivés et ont commencé a coloniser et asservir le Pays Yoruba dans un moment dans lequel les yoruba étaient en train de se remettre de ce que peut etre considéré comme la guerre civile yoruba.
Les peuls ont profité des guerres civiles entre les peuples yoruba pour les imposer leur domination islamique, avec notamment la mise en place des sultans a Oyó-Ile et dans l’actuel Ilorin.
La conséquence la plus visible de cette domination était l’annexation de près d’un cinquième du Pays Yoruba (de Offa à Oyó-Ile) à Kabba, au nord du Nigéria (a cette époque administré par Sir Frederick Lugard) et la ultérieure soumission de cette partie du Pays Yoruba à un féodalisme sous la suzeraineté des peuls.
L’initiative britannique de fusionner les protectorats du Nigéria du Nord et du Nigéria du Sud dans une seule colonie a également contribué à l’affaiblissement de l’identité du pays yoruba.
Sources:
-Black-feeling
-Wikipédia
-Omo Yoruba
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Vous êtes de plus en plus nombreux à me reclamer un live pour expliquer mon parcours spirituel et surtout mon affinité avec le vodu haïtien.
Comme dit certains : pourquoi le vodu haïtien ? En 2023, les gens sont toujours choqués mais bon dapré yo hein 🤣.
Du coup, je ne peux plus faire la sauvage qui disait awa 😅. Faut bien que j'ouvre un peu ma bouche afin de mieux partager car en verité notre transmission est orale.
À vendredi 🌺
Je ne pouvais plus hurler haut et fort qu'il fallait dédiaboliser nos pratiques ancestrales, renouer avec nos ancêtres, renouer avec notre histoire caribéenne, etc sans m'initier dans le vodu haïtien.
Même si je faisais un travail de pédagogie, je me sentais de moins en moins légitime car je n'étais pas intiée... oui j'avais un autel, etc mais je n'avais encore vécu le nannan des choses. Du concret, du palpable, bref man viv li !
Merci Manbo Rosmy de m'avoir permis d'accéder au grade d'hounsi. Prochaine étape Haïti mais man poko paré 😅. En tout cas avec du recul, c'est là que je comprends mieux le pourquoi du comment de mon cheminement.
Les signes étaient déjà là, c'est juste que je n'avais pas encore la connaissance pour les comprendre. À l'heure d'aujourd'hui, je ne peux pas dire que les lwa n'existent pas, awa ! Et je ne peux plus me cacher.
Ayibobo
Les susceptibles comme la plante marie honte, ne perdez pas votre temps à vous emporter en commentaire ou en DM. Mwen san fouté car de temps en temps, il faut savoir prendre du recul et accepter nos défauts pour mieux avancer. La vie paradisiaque sous les cocotiers est une illusion pour bon nombre d'entre nous. Oui oui, c'est une realité même si certains trompent les makrel avec l'audi ou en paradant dans les soirées.
Bien entendu, je vois de loin ceux qui vont dire ki sa nou pé fè ? Depuis le temps que les gens en parlent et c'est maintenant que tu te poses la question ? Srx ? Tu vas au sud de l'île sans y voir le problème ? Tjip !
Bref man té ni sa pou di zot. Moi même là je vais lâcher prise lors de ma retraite spirituelle tant souhaitée. En espérant, que mes aïeux pourront plus facilement venir me voir pour enfin me communiquer la recette du parfum attrape un job afin d'aider Math la galère 🥴.
PS : les témoignages sont réels, j'ai juste changé le nom de certains surtout celui de Sonia la DRH, an bwabwa ki la (ou pa kontan ? Mwen san fouté !)
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Les milans du voisinage m'ont rapporté le gros cancan entre un jeune homme et son beau-père suite à un hématome cérébral de la mère..
Les mauvaises langues disaient que c'était parceque la tête de brave femme tapait trop souvent blo contre la tête de lit 🤣. Pour sûr, malgré les saignement dans la calbèche et les avertissements du neurologue, la dame ne voulait surtout pas arrêter son commerce avec son jeune et vigoureux époux. Hanhan piès !
"Mourir dans l'évanouissement de félicité de koko et de langue est la meilleure mort tonnè !" Disait elle à ses copines sur le parvis de l'église.
Pendant ce temps, le bruit dérangeait le sommeil du fils dans la chambre avoisinante qui malheureusement devait se battre entre une bande pas catholique ou un gwo pléré...
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Et après plus de 4 ans, j'ai décidé de faire occasionnellement des lives sur instagram. Mais occasionnellement hein ! Faut que je me déride un peu 😅.
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@yummymq est une amoureuse d’écriture épicée qui s’est retrouvée dans le faitout des mots lors de sa rencontre avec la scène slam de l’île. Elle aime mettre son grain de sel dans l’expression de la sensualité, et du miel dans celle de la sexualité. Dans le présent ouvrage elle s’essayera à la romance en restant fidèle à son premier amour, Le slam.
Elle vous plongera donc sans aucune discrétion et lubrifiant dans les tourments d’amour et de passion de Mél. Comme des voyeurs vous partagerez sa soif du désir jouissif, mais aussi sa descente dans les abysses de la dépendance.
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À travers un écrit, Jonathan Soubarapa pratiquant de l'hindouisme en Guadeloupe partage avec nous quelques bases sur sa spiritualité ainsi que son expérience personnelle.
Si vous êtes curieux de découvrir cette antique spiritualité du continent Indien qui mérite amplement notre attention, n'hésitez pas à lire : Quelques notions de l'hindouisme aux Antilles sur le site lafleurcurieuse.fr (lien dans ma bio).
"Les Monsamy, les Manoutchy, les Pandrayen ou les Virassanin, tout ce peuple d’Indiens qui s’échinaient dans le nord du pays au profit des richissimes planteurs blancs, n’avaient plus souvenance de rien. La langue, les rites, les dieux, les chansons n’avaient été conservés que par une poignée de savants et de prêtres car en venant de ce côté-ci du monde, après avoir traversé deux océans, la mémoire n’était plus qu’un grand trou noir. Une souffrance insondable.
Et ici, dans ce pays-là, il avait fallu affronter de nouvelles épreuves. Le dur travail de la canne à sucre, le mépris des Blancs, le crachat des noirs, l’indifférence des mulâtres. […] Il avait fallu survivre dans toute cette dévalée de fléaux et le peuple indien, devenu couli, avait survécu. Il avait redressé la tête et demandait honneur et respect. […] »
Extrait du roman La Vierge du grand retour de Raphaël Confiant
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