sculpture moari

Aotearoa


Aotéaroa (le ​long nuage blanc) est le doux ​nom donné à la Nouvelle-Zélande par les maoris. Les maories est une population autochtones de la Nouvelle-Zélande. Il représente un peu plus de 10% de la population néo-zélandaise. Ce peuple d’origine polynésienne commença à coloniser Aotearoa par vagues successive​s entre les années 800 et 1300 . J’ai découvert cette communauté en lisant des romans où le récit se déroulait en Nouvelle-Zélande. Entre les élevage​s de moutons, les chercheurs d’or et les chasseur​s de baleine. Mais particulièrement en relation avec la beauté de culture des maori​s et leurs philosophie​s. Et qui mérite toute notre attention.

Un peu d’histoire

Origine

La civilisation Lapita du nom d’un site archéologique en Nouvelle Calédonie est originaire des îles Brismack (nord-est de la Nouvelle-Guinée). Elle s’est rependue progressivement dans un périmètre de 4500 km jusqu’au île Samoa (îles Salomon, au Vanuatu, en Nouvelle Calédonie, aux Fidji, les Tonga, Wallis et Futuna).
Puis ils commencèrent à coloniser la Nouvelle-Zélande en plusieurs vagues entre la moitié et la fin du Ier millénaire av J.C. Les premiers côlons s’adaptèrent très vite à leur nouvel environnement et devinrent les Maories. Ils introdui​sirent en Nouvelle-Zélande, le chien et le rat polynésien. Mais aussi la patate douce, l’igname et le taro.

Rencontre avec les Européens

Les premiers Européens à avoir rencontré les Maoris fure​nt Abel Tasman et James Cook en 1642. A cette époque, les maories étai​ent en guerre inter-tribales. Les vainqueurs réduisaient en esclavage les vaincus et pouvait même les dévorer. En effet il​s étaient une communauté de grand guerrier et fier.

Puis vers 1830, la Nouvelle-Zélande était habité par 2000 européens (Pakeha). Les chasseurs de baleines ou de phoques, les chasseurs d’or , bagnard et marchand s’étai​ent intégré​s dans des tribus maories. Auxquelles ils apportaient des innovations techniques.
Notamment des armes qui facilitèrent la disparition de certaines tribus ( guerre des mousquets). Des maladies dont ils étaient pas immunisés qui décimèrent une partie de la population. Leurs expériences en combat à arme à feu explique probablement pourquoi les Maoris se sont mieux défendus contre les Britanniques que d’autres peuples autochtones des autres colonies de l’Empire Britannique

Puis en 1845, les chefs maoris signèrent une déclaration d’indépendance qui fut reconnue par le gouvernement britannique. Le 6 février 1840, le capitaine William Hobson fit signer le traité de Waitongi par 530 chefs maoris qui cédait la souveraineté du pays à la reine Victoria. Bien que la version maoris ne parle pas de souveraineté mais juste de gouvernance.
Le traité garantissait la possession des ressource naturels aux Maoris et accordait la citoyenneté britannique en échange de cette annexion.

Culture

Mythe et croyances

Selon les légendes, les maoris furent créer par l’union de Ranginui, le Père céleste et de Papatuanuku, la Terre-mère. De cette union, naîtra leurs fils Tane-tiki-wananga qui créa un espace entre ses parents Te ao marama (le monde de la lumière).
Puis Tane fit apparaître les arbres, les animaux et les hommes. Et donna vie à la première femme en soufflant dans les narines d’une figurine de terre. Les autres enfants du couple divin ciel-terre restèrent auprès de leurs parents. Ce sont Tamemahuta, dieu de la forêt, Tawhirimatea qui créa le vent, Tumatauenga, dieu de la guerre, Haunia, dieu des bêtes sauvages et Rongo dieu de l’agriculture.

Plusieurs versions existent sur l’arrivée légendaire des Maoris en Nouvelle-Zélande. Mais la plus fréquente est qu’un certain Kupe aurait quitté Hawaiki (peut être Tahiti) pour chercher le poisson géant pêché par son ancêtre Maui (grand héros). Après un long voyage, sa femme Kuramarotini, aurait aperçu un long nuage blanc (Aotearoa), annonciateur de la proximité de la terre.
Après avoir lutté contre une pieuvre géante, Kupé aurait exploré le pays. Puis retourna à Hawaiki, et trouva son peuple en pleine guerre civile. Son petit fils Nukutawhiti souhaita partir vers le pays découvert par Kupe. De ce fait Kupe lui indiqua la localisation de sa découverte. 
Nukutawhiti et de nombreux compagnons partirent s’installer dans l’actuelle Nouvelle-Zélande.

Nom des tribus

Les tribus maoris se regroupent en référence au bateau (waka) sur lequel sont supposés venus leurs ancêtres. Ces waka, au nombre d’une douzaine sont à l’origine des districts (rohe), subdivisions administratives du pays maori. Les tribus (iwi) se regroupent en runanga (conseil tribal).Chaque runanga compte de deux à une dizaine de tribus.

L’art

Les maoris excellent dans la sculpture. Elle se pratique sur la pierre, sur des os, sur le bois et également sur la peau.

océanie
Sculpture (exposition Océanie)

La nouvelle-Zélande est célèbre pour le jade (pounamu) qu’on trouve exclusivement sur l’île du Sud (une douzaine de site). Pour la sculpture sur os, ils choisissent préférentiellement les os de baleine (et boeuf en cas de pénurie).

jade maori
Pounamu

Un art maori très populaire est le tatouage (moko). Le moko est une pratique très ancienne. En effet une légende raconte qu’il fut transmis de façon divine pour qu’un maori puisse reconquérir le cœur de sa belle. Le nom moko proviendrait de celui de Ruaumoko, fils du couple divin ciel-terre. Resté dans le ventre de sa mère, il serait responsable des tremblements de terre.
Chaque moko porte un message connu des ancêtres et de la tribu. Un élément fondamental des dessins du moko est le koru qui évoque la pousse d’une fougère et crée une impression de spirale.

Après de nombreux combat, la langue maorie fut reconnu comme langue officiel de la Nouvelle-Zélande, au même titre que l’anglais. Il existe 3 universités maoris ainsi qu’une chaîne de télévision en maori depuis 1998. Cette communauté est représentée par le parti politique Maori fondé en 2004 afin de lutter pour leurs droits fonciers de pêche et culture. On trouve également des maoris députés au sein d’autre partie politique.

Exposition Océanie au musée du quai Branly du 12 mai au 7 juillet 2019

Sources:
-Parlons Maori de Michel Malherbe
-Wikipédia
-L’expo Océanie au musée du quai Branly à Paris







Vous aimerez aussi

Aucun article disponible

Laissez un commentaire



Mon Instagram