
Zaïre et Théophile
Imaniyé Dalila Daniel
Roman caribéen
Parution en 2016
“Personne n’a jamais raconté l’esclavage en Martinique comme ici à travers l’histoire vraie de ces deux Africains déportés, Zaïre et Théophile, dont le destin tragique marque le pays en juillet 1838.
Peut-on s’aimer librement quand on porte les pires chaînes qui soient ? Qu’espérer de l’avenir ?
Ce roman historique, qui puise ses sources dans les archives coloniales, décrit une surprenante réalité, presque inconnue du peuple martiniquais.
Il dévoile le plan de domination totale du corps et de l’esprit des esclaves, plan ourdi par l’Etat, l’Eglise et les esclavagistes dix ans avant l’abolition de 1848, dans le but de préserver leurs privilèges et de garder sous leur coupe un peuple docile et consentant.
Les faits historiques révélés par cette histoire d’amour vous laisseront pantois, pensifs ou révoltés, mais jamais indifférents. Ce retour douloureux dans l’histoire qui a fondé la Martinique, éclaire la vision de ce passé décrié et offre un nouveau chemin vers un avenir que l’on souhaite apaisé. “
Mon avis
1838 en Martinique, les rumeurs de l’Indépendance s’ébruitaient déjà dans les milieux fréquentés par les esclaves et bientôt, Théophile, esclave « privilégié » pourrait s’offrir la vie de bijoutier qu’il désirait, et s’acheter une propriété à Saint-Pierre pour y vivre avec Amélina, sa mère d’adoption et Zaïre, sa femme Africaine au tempérament de feu.
Mais l’Indépendance, cette Abolition qui se faisait attendre et qui n’arrivait jamais, désespérait Zaïre ou plutôt Awa, à qui, les châtiments et les menaces des Maîtres donnaient de plus en plus envie de mawonner…
Amélina, elle, préférait attendre les bonnes grâces de Louise, femme créole du Maitre Braffin… en vain.
Pendant ce temps, les Créoles, ces békés qui voyaient l’abolition arriver à grands pas, organisaient l’après-esclavage en lieu clos, avec l’Eglise et l’Etat.
C’est à travers ce roman tragique que l’auteure martiniquaise Imaniyé D.Dalila reprend l’histoire véritable de ces deux esclaves de l’Abandon pour la conter aux martiniquais en relançant irrévérencieusement, le débat presque politique sur l’identité créole, une identité greffée à la Martinique, mais aussi aux différentes communautés d’Outremer.
Sincèrement, en fermant ce livre j’ai pleuré de rage et de haine. Pourtant, j’ai lu beaucoup de livres sur cette période sombre de notre histoire. Mais, le fait que ce roman soit basé sur des faits historiques, cela a été très pénible pour moi de revivre cette période.Même si Zaïre et Théophile ne sont pas mes ancêtres dans mon arbre généalogique, je ne vous oublierai jamais.
Vous aimerez aussi
Aucun article disponibleMon Instagram
1 an que je suis devenue Manbo Adéyinka 🥳
Une bénédiction mais avec son lot de challenge. Plus le temps passe plus j`ouvre les yeux sur le travail qui doit s`accomplir 😮💨 mézanmi sa pa fasil. Man ja ka graté tèt mwen rèd !
Érezman sé lwa é zanset ké toujou ba`w direksion, fòs é lanmou pou ba`w balan. Notre plus grand challenge est de dédiaboliser notre vodou. Dissiper les peurs. Bien montrer la différence entre vodou et sorcellerie...é wi sé pa menm bagay-la.
Ayant été élevée dans une famille catholique, au début j`ai eu peur. Vraiment peur surtout face au regard des autres.
Mais les autres sont qui pour avoir de l`emprise sur la direction de ma vie ? Zéro devant un nombre donc sans la moindre importance. C`est donc ça la première étape vers la libération surtout sur une île où le qu`en-dira-t-on dicte notre quotidien.
Je ne vais jamais cacher mes pratiques pour vous conforter. On pourra dire que je suis une sorcière malfaisante, diablesse, yich map baw 3 jou etc, mwen sanfoutépamal.
Je suis vaudouisante pas du vodou béninois, togolais (que je respecte) etc awa vodou kay nou !
Ma paix Ayibobo 🕯
#vodou #vodu
Fête INM 🥳 6 ans 🥳
Merci pour cette belle cérémonie où j`ai pu honorer mes lwa et particulièrement Erzulie Freda.
Que notre société vodou prospère et plante de bonnes graines pour les futures générations.
Je le dirai encore et encore sans sourciller la décolonisation et l`affranchissement de notre communauté afro-caribéenne doit obligatoirement passer par la spiritualité.
Ayibobo 🕯
Merci Shadaré pour ces belles photos
#vaudou #vodu
01 Mai Fèt Kouzen Zaka !
Ce mois de Mai sera marqué par l`énergie d`Azaka Médé aka Kouzen Zaka qui représente l`énergie de la Terre. Témoin du métissage entre les spiritualités ancestrales africaines et la spiritualité karayib.
Même par rapport aux astres, nous entrons dans une phase où les portes s`ouvriront par la volonté, l`action et la discipline. Le temps du recul et de l`introspection est terminé. Maintenant il faut agir et pour cela rien de mieux que de planter les bonnes graines.
É wi ou pé pa planté, rékolté é manjé menm jou-a ! Pou sa fok-ou alaso ! À l`assaut pou trapé sa ou lé trapé. Matérialiser les prouesses de ton esprit par l`énergie de la terre.
Alaso ☘️
#fokousav #kouzenzaka
Laissez un commentaire